La Maison Snider de Toronto : L'histoire d'un succès canadien en horlogerie, 1950-1976

La Maison Snider de Toronto : L'histoire d'un succès canadien en horlogerie, 1950-1976

The Canadian Clock Museum 2008

Pour Harry Snider, le temps est une passion. Dans les années 1930, alors qu’il est jeune homme, il se familiarise avec les horloges en travaillant à la Blackforest Clock Company de Toronto. En 1941, à cause de la Deuxième Guerre mondiale, la compagnie opte pour un nouveau nom : Forestville Clock Company. Au début des années 1940, Harry Snider s’établit à son compte en fondant la Harry Snider and Company. La compagnie importe et distribue des articles vendus dans les bijouteries. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’Harry Snider fonde, en 1950, la Snider Clock Corporation et se lance dans la fabrication d’horloges.

La société est devenue la Snider Clock Manufacturing Company Limited en 1957. Cette date permet aux collectionneurs de situer leurs horloges Snider dans le temps. Une horloge fort en vogue pour le manteau de cheminée avait pour nom la Harry’s Golden Goddess. Elle est de style art déco et représente une femme nue tenant une horloge au bout de ses bras.

La compagnie Snider est une entreprise familiale véritable à laquelle participent l’épouse de Harry, Shirley, et leurs deux fils, Gary et Michael. L’entreprise atteint son apogée dans les années 1960, alors que les nombreux modèles muraux de style «soleil / étoile » connaissent une grande popularité. Avec des pièces principalement fabriquées au Canada, une vingtaine d’employés assemblent jusqu’à 50 000 horloges par année. En 1970, Harry Snider tombe malade et son fils Michael assume la direction. La production des horloges Snider cesse en 1976.

Au moyen de photos d’horloges Snider pour manteau de cheminée ou pour le mur, ainsi que de lampes télé et de documents connexes, cette exposition virtuelle témoigne du succès considérable que connaissent les compagnies Snider – des entreprises bien canadiennes – de 1950 jusqu’au milieu des années 1970. L’exposition démontre que les sociétés Snider concurrencent avec succès les autres fabricants canadiens. Elle montre aussi que les horloges Snider sont, encore aujourd’hui, des objets recherchés dans les ventes de débarras et sur eBay. Notez bien le nom Snider sur le cadran !

Ceux qui visitent le Musée canadien de l’horloge peuvent y voir plus de 100 modèles d’horloges Snider qui illustrent bien le volume de production depuis le début des années 1950 jusqu’au milieu des années 1970.