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Émélie Chamard, femme d'avant-garde
Musée de la mémoire vivante
Saint-Jean-Port-Joli , Québec

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qualité et de finesse des
travaux de la tisserande est
de plus en plus connue. En
1928, Adélard Godbout et
Honorius Bois, tous deux de
l'École d'agriculture de
Sainte-Anne-de-la-Pocatière,
font pression auprès d’Émélie
pour qu’elle devienne
instructrice pour le

ministère de l'Agriculture.
Le gouvernement provincial
craint, à l’époque, que
soient oubliées les
traditions artisanales
québécoises. Elle accepte.
Elle doit parcourir toute la
province, notamment les
villages de colonisation,
pour enseigner le tissage et

le tricot. À la maison, le
père et les aînées prennent
soin des cadets et s’occupent
de la ferme. Émélie
s’absentera sporadiquement
pendant des semaines jusqu’en
1946.
   Le retour définitif au
bercail incite Émélie à
fonder un atelier-école dans

la maison familiale. Quant au
commerce d’artisanat, il
continue. En 1949, un magasin
est construit là où nous
retrouvons encore aujourd'hui
L'Artisanat Chamard.
   Émélie Chamard, en
faisant fi des règles
sociales de son temps a su
promouvoir, transmettre et

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