TRANSCRIPTION

R.C. : Les sports, euh, on inventait des sports qui existaient pas (rires). Comme des carrés avec des lignes pour jouer aux drapeaux, hein, des sports qui coûtent rien... Et le hockey se jouait encore à l'extérieur, il y avait quelques tennis, il commençait à y avoir des soirées intérieures, surtout tournant autour de la danse, hein, la danse a toujours été populaire. Et il y avait de la danse, des concours de dance...
F.B. : Mais dans l'usine? Pas dans l'usine? Pas directement... C'était dans d'autres salles.
R.C. : Non, non, non, c'était encouragé par l'usine. Et il y a eu une période de mascarades, de mascarades, mais c'était organisé dans les patinoires ouvertes, et il y avait une collecte qui se faisait pour des prix. On passait dans les commerces, on leur demandait de cotiser un cadeau pour les mascarades. Et les mascarades, ça a créé beaucoup de plaisir. Et ça avait lieu plusieurs fois durant l'année. Les gens cousaient leurs costumes; c'était une façon de faire coudre aussi, mais c'était surtout pour occuper les gens, hein. Des gens bien occupés, hein, avec du travail. C'est tout ce qui comptait. Ça a été très populaire les fins de semaines de mascarade... sur glace. Les gens patinaient, il y avait de très beaux costumes. C'était très intéressant.
F.B. : C'était à toutes les fins de semaine?
R.C. : Non, mais...
F.B. : Une fois de temps en temps...
R.C. : Oui, oui, une fois de temps en temps. Et ça avait été très populaire.