Musée du Ski des Laurentides
St-Sauveur, Québec

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L'histoire du ski dans les Laurentides

 

 

Per Hall

Per Hall compte aussi par le rangs de ceux qui ont contribué à la renommée du Mont St-Sauveur comme un important centre de pratique du ski. Originaire du Danemark, Per Hall vient au Canada pour compléter un doctorat à l'Université de Toronto. L'invasion de son pays par l'Allemagne l'amène à s'établir au Canada.

Pendant les années de guerre, il fréquente les pistes de ski des Laurentides. À l'occasion d'excursions, Per Hall rencontre Mark et Joanne Farrell avec qui il se lie d'amitié. Ils causent du développement d'un centre de ski qui serait équipé de façon moderne.

À la fin de la seconde guerre mondiale, Per Hall avec ses amis Farrell fonde la compagnie Up-Hill Ltd. et se met à la recherche d'un site idéal pour investir dans une montagne de ski. Après plusieurs visites dans les Laurentides, il fixe son choix sur Saint-Sauveur qui, en plus d'être desservi par deux voies ferrées et une bonne route, comptait des hôtels et des pensions capables d'accommoder plus de 700 visiteurs.

St-Sauveur était déjà reconnu pour les pentes 69, 70 et 71 équipées de remonte-pentes à câble et pour la pente dite de La Marquise pourvue d'un T-bar et de deux remonte-pentes à câble.

Per Hall et ses collègues communiquent avec le représentant de la Compagnie Constam & Co, un fabriquant de remontée mécanique de Suisse et approchent la famille Charette alors propriétaire des pentes 70 et 71. Mais Monsieur Charette vient de signer une option d'achat avec Victor Nymark. Le 10 octobre 1945, ils rencontrent Victor Nymark et conviennent de louer un espace pour installer un remonte pente de type T-Bar à mi-chemin entre les pentes 70 et 71. Le T-Bar est complété et mis en opération le 6 décembre 1946. Dix ans plus tard, un un autre T-Bar est installé à l'est de la pente 70.

En 1946, on skiait sur la neige naturelle. Pour aplanir les pentes, des jeunes remontaient les côtes à pas de canard. En retour ils obtenaient le privilège de skier gratuitement. J'ai fait partie d'un groupe de jeunes puisque je n'avais pas assez d'argent pour payer le remonte pentes. Ce n'est qu'en 1956, que la compagnie Up-Hill acheta une dameuse de marque Tucker pour remplacer les jeunes. Bref, Per Hall a contribué à l'amélioration des conditions de pratique du ski.

 

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