Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
Vaudreuil-Dorion, Québec

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Bohème dans la ville, vie et oeuvre d'Onésime-Aimé Léger

 

 

5. Portraits et autoportraits

La représentation de la figure humaine a toujours fait partie des mœurs sociales et de l'expression artistique depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Les débuts de l'art du portrait avaient pour principal objectif de représenter les grands de ce monde et de les confirmer dans leurs fonctions et rangs sociaux. Ces portraits suivaient une série d'éléments codifiés et symboliques comme les vêtements, les accessoires et même les mises en scène afin que l'on puisse bien reconnaître le personnage et sa fonction.

Il faut attendre le début du 20e siècle pour que l'art du portrait évolue et devienne une œuvre plus personnelle. Dans le courant de la modernité qui émerge à cette époque, le portrait devient une expérience picturale en soi où l'importance est accordée à l'émotion et à l'expression. Les modèles sont des personnes anonymes provenant généralement de l'entourage de l'artiste. Dès lors, les portraits seront des œuvres où les sentiments transcendent la simple figuration. Les portraits d'Onésime-Aimé Léger (1881-1924) abondent dans ce sens alors qu'il prend plaisir à peindre ses deux sujets de prédilection, sa mère et sa sœur Blanche. Il les représente avec toute la tendresse et l'affection qu'il éprouve pour elles.

Également, il subsiste deux autoportraits d'Onésime-Aimé Léger. Cet exercice, quasi obligatoire chez un peintre, agit presque comme une forme de psychanalyse. En effet, l'autoportrait est la prise de conscience de sa propre image, de sa personnalité et de son individualité. Face à son miroir, l'artiste procède à une introspection et tente de se reproduire le plus honnêtement possible. Il reproduit son apparence extérieure tout en nous offrant une ouverture sur son âme, à travers la vulnérabilité de son regard.

 

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