Musée des Ursulines de Trois-Rivières
Trois-Rivières, Québec

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Sur les bancs d'école

 

 

TRANSCRIPTION

La méthode Ward que j'ai enseignée aux élèves... C'était assuré qu'avec … en donnant vingt (20) minutes d'enseignement de musique, ça ne retarderait pas les élèves parce que ça crée de l'intérêt. Et puis, je trouvais ça vraiment agréable. Pour saluer nos jeunes quand nous arrivions dans la classe, il fallait dire : « Bonjour mes enfants ». Elles répondaient : « Bonjour Sœur Léola ». Et puis, tout de suite ça donnait le ton. Même quand je les rencontre aujourd'hui, elles disent : « Sœur, vous souvenez-vous de la petite cheminée qui faisait humnon … ». Pour que le son se prépare et sorte bien. Et puis… C'était très exigeant. Ça prenait une ténacité. C'était tous les jours de la classe, pis juste vingt (20) minutes. Donc, t'arrêtes toute ta journée pour aller donner vingt (20) minutes. C'est des enfants de 1ère année ça ? 1ère année, 2e, 3e, 4e.
Imaginez quand tu rentres dans une classe, pis vingt-cinq (25) ou trente (30) élèves, des fois trente-deux (32), tout le monde n'est pas intéressé par la musique. Pis, il fallait classer les voix. Alors, il y avait trois (3) catégories : les petits serins, les pinsons, et puis les rossignols. Les jeunes qui avaient une voix plus claire, juste, c'étaient des rossignols. Pis, les petits serins étaient entre les deux. Ils pouvaient pas donner des sons élevés, mais les premiers sons c'étaient bien rendu. Les petits pinsons, ceux qui détonnaient beaucoup. Mais, progressivement, les jeunes à force d'écouter, venaient un jour à donner des sons. Pis, ceux qui ne pouvaient pas chanter, c'est eux qui prenaient la baguette, qui montraient sur les diagrammes, et puis sur les portées musicales pour faire chanter les sons des jeunes.

Soeur Léola Brisebois
Enseignante retraitée du CMI

 

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