Domaine seigneurial Sainte-Anne
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Québec

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Quand l'histoire se raconte...

 

 

Les Hale achètent la propriété de Sainte-Anne en 1819. À cette époque, le domaine et la seigneurie appartenaient encore à la descendance de Madeleine de Verchères et Pierre-Thomas Tarieu. C'est Marie-Anne de Lanaudière qui effectue la vente. Après de longues négociations, les Hales en font l'acquisition pour la modique somme de 12 000£. Conseillé par de nombreuses connaissances, John Hale apprend qu'il s'agit d'une véritable aubaine qu'il ne faut pas manquer. Peu de temps après la vente, les Lanaudière reviennent à l'assaut, souhaitant modifier les conditions de leur entente. Ils désirent concéder le manoir et ses dépendances, mais ils veulent conserver les titres de seigneurs ainsi que les rentes qui en découlent. Malgré les protestations des Lanaudière, les Hale refusent ce marché très peu avantageux. Pour la haute société anglaise, une telle conduite est inacceptable.

La famille Hale passe ses étés à Sainte-Anne-de-la-Pérade principalement entre les mois de mai et octobre. Ils aiment y passer leur temps, car ils considèrent que l'air est plus pur à la campagne qu'à la ville. La seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade offre également les avantages d'un enrichissement pour la famille, mais offre principalement des terres aux enfants et petits-enfants du couple. Elizabeth Hale profite du temps passé à la campagne pour s'adonner au jardinage. De plus, elle en profite pour examiner les techniques agraires des Canadiens qui lui paraissent bien arriérées en comparaison de celles employées par les cultivateurs anglais. Elle remarque aussi que les agriculteurs déversent tout le fumier dans les cours d'eau, sans en connaître les propriétés bénéfiques pour les cultures, notamment les fonctions d'engrais naturels que lui reconnaissent les Britanniques.

 

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