Domaine seigneurial Sainte-Anne
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Québec

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Quand l'histoire se raconte...

 

 

Madame Hale s'assure de recevoir tout le nécessaire possible au Canada, pour pallier à tout ce qui manque. Elle déplore le fait que les boutiques canadiennes n'ont pas tout ce qu'elle désire afin d'offrir un cadeau convenable à ses proches et se voit mal offrir à ceux-ci une paire de raquettes ou un panache d'orignal avec lesquels ils ne sauraient que faire. Lady Plymouth, l'épouse de son frère lui fait donc parvenir divers objets, tissus, rubans ou robes. Elle se fie au bon jugement de sa belle-sœur pour le choix de tous ces éléments. Ainsi, il est fréquent qu'Elizabeth obtienne un paquet renfermant une pièce d'étoffe aux riches coloris pour confectionner une robe, ou encore plusieurs paires de souliers pour les enfants. De même, sa belle-sœur lui fait parvenir un service à vaisselle aux délicats motifs bleus, trouvé dans une boutique de Londres.

Madame Hale respecte la bienséance, en raison de son éducation. Ainsi, elle n'hésite pas à critiquer les femmes de la colonie qui négligent leur apparence le matin. Elle juge déplorables les manières de ces femmes, notamment le fait de se présenter au petit-déjeuner décoiffé et mal vêtu. Elle remarque d'ailleurs que c'est en après-midi, lorsqu'elles reçoivent des invités, que ces femmes s'habillent décemment. Selon Elizabeth, les dames vertueuses doivent être bien mises pour le plaisir de leur mari et le leur.

En matière d'hygiène, Elizabeth Hale déplore les habitudes de la colonie. Elle remarque, entre autres, qu'il y a un grand malaise entourant la vaccination. Elle n'hésite pas à faire remarquer aux détracteurs que cette méthode est efficace, contrairement à ce que certains en pensent. Ses enfants sont les exemples vivants du bon fonctionnement des vaccins.

 

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