Domaine seigneurial Sainte-Anne
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Québec

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Quand l'histoire se raconte...

 

 

Elizabeth écrit fréquemment à son frère qui est resté en Angleterre. La correspondance qu'elle tient souffre souvent des incessants délais que prend une lettre à parvenir en Angleterre par bateau. Elizabeth et son époux surveillent donc fréquemment les départs des bateaux en partance pour l'Angleterre. Ils y remettent leurs missives et quelques paquets à quelqu'un de confiance. Malgré leurs précautions, plusieurs colis et lettres se perdent en chemin. Cet échange permet à Elizabeth Hale de conserver un lien avec son Angleterre natale. Cela apaise sa nostalgie. Elle demande à son frère de lui écrire souvent et parfois de longues épîtres pour décrire les moindres détails de la vie dans la capitale londonienne. Les annonces de fiançailles, de mariages, de naissances ou de décès, et tous les événements qui émaillent de la vie de leurs amis, leurs sont ainsi transmis. Pour Elizabeth, ce sont ces petits éléments d'apparence anodins qui réduisent l'éloignement et amoindrissent son mal du pays.

Malgré la distance qui les sépare, le frère d'Elizabeth reçoit toutes ses confidences, et elle, les siennes. Ils cherchent conseil auprès de l'un et l'autre. Son frère William les a d'ailleurs judicieusement guidés dans leurs affaires financières. De plus, ils discutent fréquemment de l'actualité politique et économique affectant l'Angleterre et sa colonie, le Canada. Elle n'hésite pas non plus à donner son avis, entre autres, lors du mariage de son frère à Lady Plymouth. Elle éprouvait alors quelques réticences face à cet engagement, car Lady Plymouth était beaucoup plus âgée que son frère.

 

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