Domaine seigneurial Sainte-Anne
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Québec

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Quand l'histoire se raconte...

 

 

Lorsque le Domaine de Sainte-Anne est mis aux enchères en 1890, Mercier acquiert la propriété par le biais de son frère J.A. Mercier. Même s'il possède déjà quatre autres résidences, son domaine de Sainte-Anne l'emplit d'une fierté particulière. Il entreprend d'ailleurs une foule d'améliorations coûteuses au manoir et à la ferme. Mercier considère d'ailleurs que la ferme est à l'image des fermes modèles qu'il promouvait, car outre les bâtiments habituels, la fromagerie et la beurrerie, le domaine possède une grange de brique. L'énorme bâtiment est pourvu d'une bouilloire et d'une machinerie qui active les appareils servant au blanchissage, au battage du grain et au hachage des légumes avant l'ensilage. De plus, trois logements sont aménagés au deuxième étage pour héberger le gardien et les domestiques. Une portion de cette grange fait office d'écurie où il y abrite huit fringantes bêtes à la robe d'ébène, qu'il a fait venir expressément de Belgique. Enfin, la propriété est décorée de jardins splendides dans lesquels coulent des ruisseaux artificiels, que les promeneurs peuvent franchir par des ponts de rocaille. Un coin du jardin accueille aussi une serre, chauffée à l'eau chaude l'hiver.

Les tâches de Premier ministre d'Honoré Mercier l'absorbe à un point tel qu'il n'a guère le loisir de se consacrer à l'entretien de la ferme. Il laisse d'abord ce soin au ménage Ritchie, les anciens propriétaires du domaine, puis il loue les terres cultivables, la fromagerie et une partie de la maison à son frère François-Xavier. Ce dernier s'engage à cultiver les 500 arpents de terre, à soigner les animaux, à entretenir les arbres fruitiers et à exploiter la fromagerie.

 

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