C'est en 1899, que le curé de Saint-Paschal, Monsieur Alphonse Beaudet, commence ses démarches pour réaliser son rêve de fonder une École Ménagère.

Le premier effort pour avoir une communauté qui se chargera de l'école du village échoue.

Il s'adresse à une communauté de Montréal : la Congrégation de Notre-Dame.

Il veut une communauté qui a des racines canadiennes.

Après un premier refus, il ne se décourage pas, il revient à la charge plusieurs fois.

C'est en 1904, que la communauté accepte d'envoyer à Saint-Paschal, 4 religieuses qui seront les cofondatrices de l'École Ménagère.

À l'exemple de leur fondatrice, la vénérable Marguerite Bourgeois, promotrice de la science et de l'éducation domestique en notre Canada, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame vont œuvrer à Saint-Pascal pendant cent ans.

« Le but de l'œuvre est la formation intégrale de la jeune fille en rapport avec les obligations et devoirs inhérents à la vie du foyer. Cette formation doit donner aux jeunes filles, épouses et mères de demain, l'intelligence et le goût des choses du ménage, leur faire acquérir les aptitudes qui les disposeront à être de précieuses auxiliaires pour leurs mères et, plus tard, des femmes d'intérieur éclairées, des ménagères intelligentes et habiles, propres, actives et économes ». (réf. L'œuvre d'un grand éducateur p.58)

C'est à Saint-Pascal de Kamouraska que l'enseignement ménager avec tous ses programmes d'études destinés aux jeunes filles prend son élan et se diffuse au Québec et dans d'autres provinces du Canada. L'École Ménagère de Saint-Pascal a été longtemps l'une des meilleures au pays. Aux archives on retrouve des élèves venues du Nouveau-Brunswick, des États-Unis et de partout au Québec.

Pendant les vacances, différentes communautés religieuses viennent puiser les bases de l'enseignement ménager pour ouvrir des écoles et intégrer les notions apprises des professeurs de la Congrégation de Notre-Dame.

Des écoles ambulantes ont été créées, les responsables allaient dans les paroisses et les cours étaient donnés par des conférencières jusqu'en 1970.

*Saint-Paschal s'écrit depuis 1916 : Saint-Pascal.