Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
Vaudreuil-Dorion, Québec

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Le canal de Soulanges (1899-1958) : une aventure technologique et humaine

 

 

2.1 Le réseau de canaux du Saint-Laurent et le canal de Thomas Monro

Le 19e siècle sera marqué par une série de transformations et de modifications du réseau de navigation sur le fleuve Saint-Laurent. Les canaux militaires du siècle précédent seront remplacés par des ouvrages plus considérables comme celui de Lachine (1825). Néanmoins, malgré les mises à niveau et les remplacements, le réseau entre Montréal et les Grands Lacs n'était pas uniforme et plusieurs de ces constructions possédaient des caractéristiques physiques différentes qui n'étaient pas toujours compatibles avec les dimensions toujours plus imposantes des navires. Cette situation, qui prend la forme d'un goulot d'étranglement sur le Saint-Laurent, a eu pour effet de drainer une grande partie du trafic maritime vers les États-Unis et le port de New York relié, dès 1825, aux Grands Lacs par le canal Érié¹.

2.1.1 En route vers le canal de Soulanges

Afin de faire face à ce phénomène, le gouvernement canadien instituera en 1870 une commission royale d'enquête sur l'avenir des canaux du Saint-Laurent. Il sera alors décidé que les améliorations sur la voie navigable étaient essentielles au développement économique du pays, aux échanges interprovinciaux et à l'affirmation de l'identité nationale. S'il fût résolu d'agrandir et de moderniser les canaux de Lachine, Welland et Cornwall, le canal de Beauharnois fut abandonné au profit d'un tracé situé plus au nord dans la région de Soulanges : le futur canal de Soulanges.

¹. François Cartier. Canal de Soulanges. D'un défi à l'autre. Les Coteaux, Société de développement du canal de Soulanges / Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 1999, p. 15.

 

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