Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
Vaudreuil-Dorion, Québec

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Le canal de Soulanges (1899-1958) : une aventure technologique et humaine

 

 

3.4 Un travail harassant

Travaillant près de 10 heures par jour, généralement de mai à septembre, les ouvriers exécuteront leurs tâches pour des salaires journaliers variant de 1,50 $ pour les manœuvres, à 3,25 $ pour les tailleurs de pierre et les maçons. Comme le souligne l'historien François Cartier, malgré l'utilisation d'une machinerie et d'un outillage sophistiqués (pelles mécaniques, derricks à vapeur, concasseurs, locomotives, dynamite, etc.), la majeure partie des travaux sera réalisée à main d'homme, soit au pic et à la pelle1. Les chevaux furent également mis à contribution. En plus de tirer les chariots contenant matériaux, terre, pierre, hommes et outils, ces animaux auront pour fonction de traîner les racloirs (scraper) utilisés pour retirer la partie supérieure du sol. Dans ces conditions de travail difficiles, il n'est pas surprenant que près de 22 ouvriers aient trouvé la mort lors de la construction du canal2.

1. François Cartier. Canal de Soulanges. D'un défi à l'autre. Les Coteaux, Société de développement du canal de Soulanges / Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 1999, p. 45.

2. Jean-Claude Dionne. « Canal de Soulanges : recension des accidents mortels survenus lors de sa construction ». Au fil du temps. Publication de la Société d'histoire et de généalogie de Salaberry, vol. 8, no 2, juin 1999, pp. 56-70.

 

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