Du déboisement au reboisement
Dès la fin du 19e siècle, les scientifiques sont préoccupés par les conséquences négatives du déboisement: débit d'eau modifié, sécheresses et inondations sont de plus en plus fréquentes.
Dès 1872, des solutions apparaissent au Québec et Henri-Joly de Lotbinière, propriétaire d'une seigneurie, fonde la Société pour le reboisement de la Province de Québec qui vise à promouvoir différentes actions pour le reboisement.
Quelques années plus tard, le gouvernement canadien met en place la Canadian Forestry Association et le Service Forestier. Ces derniers vont tenir les agriculteurs et les compagnies forestières comme principaux responsables du déboisement. Sans imposer de mesures bien précises, ils tentent de sensibiliser ces intervenants à l'importance du reboisement.
En 1927-1928, le Rapport des Terres et Forêts est un peu plus positif et démontre que le Québec dépense annuellement environ 150 000$ en aide et promotion au déboisement en plus d'avoir planté près de 25 millions d'arbres dans les 20 dernières années. De nombreuses pépinières sont aussi créées afin de fournir les arbres nécessaires au reboisement.
