Les scieries de village

Ces petites scieries que l'on retrouve dans plusieurs villages québécois, comme Pointe-du-Lac, sont indispensables à l'économie locale*. Comme celle du Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac, ces scieries étaient souvent accolées aux meuneries afin d'augmenter la productivité et profiter au maximum du débit de l'eau. En 2012, le moulin Goulet à Saint-Stanislas en Mauricie, combine lui aussi un moulin à farine et une scierie depuis 1860.

Règle générale, ces scieries de village opèrent selon les saisons, soit principalement au printemps et à l'automne pour répondre à la demande. Les planches pourront ensuite sécher tout l'été à l'extérieur, pour être finalement entreposées aux étages. Il arrive parfois qu'on les laisse sécher une année entière avant de les entreposer l'été suivant, après en avoir terminé de la corvée de sciage du printemps.

*Le Moulin de Pointe-du-Lac fait exception à cette règle depuis son acquisition par les Frères de l'Instruction Chrétienne en 1927 qui l'utilise à des fins privées seulement.