Moulin Seigneurial de Pointe-du-Lac
Trois-Rivières, Québec

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Farine de bois 2.0

 

 

Profession de scieur : un métier aux conditions difficiles

Le 20e siècle démontre une amélioration constante des salaires pour les ouvriers, mais ce n'est que vers 1950 que les travailleurs du bois obtiennent des salaires raisonnables grâce à l'arrivée des syndicats. Plusieurs événements ponctuels ont bien sûr influencé cette progression. La Première Guerre mondiale entraine un plafond salarial jamais inégalé de 125$ par mois… qui va par la suite chuter dans les années 1930 jusqu'à retrouver la situation du 19e siècle, approximativement 20$ par mois. À cette époque, les journées peuvent atteindre jusqu'à 12 heures consécutives.

Toutefois, durant la même période, les quarts de travail tendent à diminuer. Vers 1907, le journal Le Trifluvien rapporte que les heures de travail sont passées de onze à dix heures par jour dans la plupart des scieries de Trois-Rivières. Un peu plus au nord, à La Tuque, en 1917, on avise qu'à la scierie Brown, le travail se fera dorénavant sur une période de six mois et que la journée de travail durera neuf heures. Nette amélioration !

Comme les journées sont longues et épuisantes, les risques d'accidents sont d'autant plus élevés. Les hommes sont épuisés, inattentifs et donc, moins prudents. Les journaux rapportent plusieurs accidents regrettables et exposent au grand jour les conditions de travail difficiles pour les scieurs de bois.

 

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