Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
Vaudreuil-Dorion, Québec

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De la subsistance à la collection : les appelants de chasse du Suroît
Lieu:

 

 

Du bois à l'appelant

La très grande majorité des corps des appelants de chasse étaient confectionnés à l'aide de cèdre. Les sculpteurs utilisaient ce type de bois en raison de sa bonne flottabilité et de sa résistance à la pourriture. De plus, comme le souligne l'artisan Alain de Lotbinière MacDonald, dans son ouvrage, il était durable et très facile à se procurer1. En effet, les anciens poteaux de téléphone et les dormants de chemin de fer furent bien souvent mis à contribution.

Les têtes étaient, quant à elles, réalisées dans du pin. Plus solide que le cèdre, ce bois offrait une meilleure résistance au choc à ces appendices plus fragiles. Les yeux de leurres pouvaient être peints, en verre ou plus simplement fabriqués avec des punaises. Certains sculpteurs ne se donnaient pas cette peine et produisaient des appelants sans yeux.

1. Alain de Lotbinière MacDonald. Making Duck Decoys. Montreal, Shepard Publishing Company Limited, 2e édition, 1962, p. 7.

 

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