Musée du Haut-Richelieu
Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec

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De fil en aiguille : la compagnie Singer à Saint-Jean-sur-Richelieu
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TRANSCRIPTION

FB : Parce que c'était surtout les gérants pis les boss, c'était surtout anglophone?
FP : Dans c'temps-là c'tait anglophone.
FB : C'tait très anglophone.
YP : Ah oui!
FB : Donc, si t'étais pas anglophone, tu pouvais pratiquement pas atteindre ces postes-là, c'tait plutôt rare?
YP : Non, non, non. Mais mon père était bilingue parfait.
FP : Y est né aux États-Unis son père.
FB : Ok.
YP : Y a toujours (inaudible) à son département, y était dans l'département d'Monsieur Ford, et puis y a toujours été chef-inspecteur.
FB : Ok. Parce qu'y avait quand même (inaudible).
YP : Oui, tout c'te temps-là y était bien.
FB : Pis généralement, je l'sais pas peut-être que votre mari ou votre père, vos père, votre père (rires), en a parlé : est-ce les relations généralement entre patrons et employés étaient faciles? Difficiles? Ça (inaudible).
YP : Ça s'côtoyait pas.
FB : Ça s'côtoyait pas?
YP : Non.
FB : Parce que des fois tu travailles avec des personnes qui sont pas sympathiques.
YP : Chacun pour soi. Quand qu'y avaient fini d'travailler y r'tournaient chez eux pis y r'commençaient le lendemain matin.
FB : Ok.
FP : C'est rare qu'on avait des relations...
FB : Mais y avait-tu l'air à avoir... j'appellerais ça des cliques, comme les francophones d'un bord, les anglophones de l'autre...
YP : Non. C'qu'y avait d'anglophones c'tait surtout les gérants. Les employés ça fait que c'était surtout des Canadiens.
FB : Ok.
YP : Non. Ça s'côtoyait pas.

 

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