Musée du Haut-Richelieu
Saint-Jean-sur-Richelieu, Québec

Galerie Vignettes Histoires Contactez-nous Recherche
 

De fil en aiguille : la compagnie Singer à Saint-Jean-sur-Richelieu
Tous les extraits sonores

 

 

TRANSCRIPTION

F.B : Pis est-ce que, euh, vous aviez des relations? En faite, le bureau chef était à New York, c'est ça, donc est-ce que vous étiez quand même un peu indépendant à St-Jean ou quand vous aviez des décisions à prendre fallait appeler là-bas?

G.B : Ben c'est là-bas qu'y établissaient qu'est-ce qu'on va faire dans l'année suivante, le nombre, le nombre de machines, quel numéro, quelle sorte. Pis ça changé de sorte, euh, ben des fois.

F.B : Ok, faque c'est vraiment la gestion passait par New York.

G.B : New-York.

F.B : Par New-York tout le temps. Pis vous, est-ce que vous aviez des relations avec New York?

G.B : Ben, moé, j'ai travaillé à New York, j'peux dire, euh, ben tout le temps que j'ai été là, j'y allais à toutes les mois.

F.B : Ah ouais.

G.B : Toutes les mois. La compagnie nous avait faite sur'à 54e, y avaient loué un bâtiment, pas loué toute le bâtiment, mais un espace qui avait 18 chambres plus une grande, grande, un grand salon. On s'en allait là au lieu de l'hôtel, mais c'était beau comme un hôtel. Mais on était certain de rencontrer quelqu'un de Singer, faque si t'es là pour un 3 semaines, tsé c'tait de l'ouvrage. Faque là t'allais là, pis t'étais certain que t'avais une personne Singer qui pouvait venir de l'Australie, qui pouvait venir de n'importe où à travers le monde.

F.B : Ah ouais, c'tait bien fait pareil.

G.B : Nous autres on connaissait à ville de New York, j'étais là pendant peut-être 100 fois, faque...

F.B : Pis qu'est-ce que vous alliez faire, vous, là-bas?

G.B : On, c'tait pour aider d'autres, toute le temps, d'autres, ou travailler sur les plans pour un autre usine qui rouvre à travers le monde. C'est ça qu'on faisait.

F.B : Ok, faque dans le fond si y avait quelqu'un d'Australie qui voulait ouvrir une usine, j'vous donne un exemple comme ça, mais vous vous rencontriez à New York...

G.B : Oui, toute les personnes qu'y avait, qui connaissaient le manufacturing si tu veux, s'en allaient là, pis on s'rencontrait ensemble qui, chacun qui connaissait ça y nous disait les grandes lignes : cette usine doit fabriquer tant de machines par année, avec un nombre de monde, puis...

F.B : Dans le fond, qu'est-ce que vous recommandez comme construction pis, eh...

G.B : C'est ça, parce que là y fallait évaluer, par commencer, la première chose qu'on faisait : qu'est-ce que c'est qu'un homme là, dans ce pays-là, y est équivalent d'un homme normal.

F.B : Ok.

G.B : On commence là. Parce que là ça t'donne le nombre de monde que t'as besoin. Avec le nombre de monde que t'as besoin, tu peux établir dans chaque service qu'est-ce que t'as besoin.

F.B : C't'un processus de longue haleine.

G.B : Mais quand qu'on faisait une usine complet, on y allait là pendant, des fois, un mois. Mexique, partout, y n'avait partout. Faque on allait là longtemps. Pis un gars spécialisé dans chaque domaine. Faque, moé, j'tais habitué dans les traitements thermiques, plus la maintenance, plus la fonderie, alors j'en avais grand. Alors, il fallait que je décide ma partie d'l'usine que j'avais de besoin, quelles machines y vont là, à quelles places, faire un, qu'est-ce qu'on appelle un en anglais c't'un " Floor Layout " tsé. Puis là on faisait chacun notre, après ça les architectes prenaient ça, y disaient, ben pour faire soutenir le plan, qu'est-ce que ça prend, y a tant 1000 carré. L'autre manufacturé y n'a tant de 1000, pis le gars qui vend a besoin de ça, pis le gars qui ship, tsé. Faque là y bâtit un plan, ça prend tant de pieds carré pour soutenir cette opération-là, dans ce pays-là avec une efficacité de 25%, 30% l'homme à comparer à un standard. Standard, on prenait le standard américain.

F.B : Faque tout ça se faisait vraiment à New York.

G.B : Ouais, pis là on a faite des plans. C'est pour ça que j'y'allais souvent.

F.B : Mais est-ce que des fois ça vous est arrivé de vous déplacer, si y ouvraient une usine au Mexique ou quoi que ce soit, est-ce que vous alliez sur place ?

G.B : Ben ouais, quand l'usine ouvrait, y fallait y aller. Si c'était d'la production de machines à coudre, ben là on envoyait un gars de production. Moi, j'allais pas là pour ça.

F.B : Non, c'tait pas votre domaine à vous.

G.B : Moi, après que l'usine 'tait bâtie, comme les fonderies pis toute, j'avais pas besoin d'y retourner.

 

Imprimer la page

Avis importants  
© RCIP 2024. Tous droits réservés