TRANSCRIPTION

Je suis arrivé ici à l'époque où en plein, disons, cœur de la diminution de clientèle que connaissait le CMI. Parce que c'est ça le principal défi qu'on a aujourd'hui : c'est de stabiliser notre clientèle et même de l'augmenter. Puis, je pense qu'on y arrive bien. Si on regarde les chiffres des deux dernières années, on arrive à augmenter quelque peu notre clientèle. Ce qui est extraordinaire parce qu'on a un cadre démographique qui est à la baisse actuellement en Mauricie. La concurrence est très très forte autant au primaire qu'au secondaire. On a trois collèges privés secondaire à Trois-Rivières, deux collèges primaire. Ça, c'est des collèges mixtes au secondaire. Alors, c'est pas évident. Moi, je pense que le principal défi que j'avais c'est … parce que les gens disent souvent : pour avoir de la clientèle, faut faire de la publicité … Moi, je dis oui, il faut faire de la publicité, mais c'est secondaire. Il faut d'abord être fiers de ce que nous sommes. Faut réaliser d'abord ce qu'on est. Ce qu'on réalise : il y a plein plein de choses, plein de projets au CMI qui se font. Les gens sont comme pas conscients de la valeur de ces projets-là. En les rendant conscients, je pense que les gens deviennent encore plus fiers de ce qu'ils sont. Il faut impliquer notre personnel, les responsabiliser davantage dans la promotion de ce qu'est le collège. Moi, je pense que depuis quatre ans, on a fait un bon bout de chemin.

Pierre Miville-Deschênes
Directeur général du CMI de 1995 à aujourd'hui