TRANSCRIPTION

Extrait d'entrevue avec Robert Serré sur ses connaissances d'historien sur l'arrivée et le développement de la communauté des Filles de la Sagesse dans la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes.

Les Filles de la Sagesse arrivent très tôt, les Filles de la Sagesse arrivent très tôt parce que les Montfortains ont besoin d'appuis. J'ai dit que St-Margaret (paroisse anglicane de Vanier, fondée en 1887) ouvre en même temps que Notre-Dame-de-Lourdes, si c'est 1890 on va dire ça, si je me trompe c'est de très peu, de quelques mois si je me trompe. Alors les deux paroisses qui se développent, c'est parce que la population est déjà rendue moitié francophone moitié anglophone, c'est normal que tout se développe en même temps.

Pour ouvrir des écoles pour les francophones, il faut que les Montfortains aient de l'aide et l'aide c'est les religieuses qui vont assumer l'enseignement à Janeville. Quand ces gens-là arrivent, ce n'est pas Eastview, c'est Janeville. Les Montfortains arrivent à Janeville et les soeurs de la Sagesse arrivent à Janeville. Assument tout de suite l'école séparée, si elle n'est pas fondée c'est une école publique pour commencer, mais ça ne prend pas de temps que cela va être des écoles séparées.

Parce qu'il y a tout un chapitre sur ça et Mgr Duhamel a été un intransigeant de l'école séparée, on a cessé de céder aux anglophones au niveau des écoles publiques sous la direction de l'évêque, de Mgr Duhamel. Guigues était beaucoup plus réconciliant, pour ces choses-là que Mgr Duhamel, mais le durcissement est arrivé, à commencer par Rome, puis ensuite il s'est répandu partout ailleurs. Pis Mgr Duhamel, ce n'est pas lui qui a inventé ça, il a suivi le mouvement lancé par Rome au sujet des écoles séparées au Canada français.

Ce qui arrive c'est qu'on a des écoles séparées, pas de choix pour les laïcs, paroissiens. Les soeurs de la Sagesse assument l'enseignement et ça s'est développé assez bien.