TRANSCRIPTION

Extrait d'entrevue avec Soeur Hélène LeMay au sujet de son expérience au sein de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes et de la congrégation des Filles de la Sagesse, notamment son passage au pensionnat de la congrégation. soeur Hélène LeMay a joint la congrégation des Filles de la Sagesse et a étudié pour devenir infirmière à l'Hôpital Montfort. Elle s'est également occupée d'oeuvres humanitaires à l'étranger au sein de quelques ministères fédéraux et de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG).

Donc au pensionnat vous restiez là? Est-ce que vous couchiez là?

Oui, j'étais pensionnaire, il y avait de mes compagnes qui étaient externes, alors, celles qui demeuraient assez proches, qui pouvaient se rendre aux cours facilement pendant la semaine. Puis, c'était assez sévère parce qu'on avait congé seulement le dimanche après-midi, alors pour retourner à la maison on prenait l'autobus. C'était court, seulement quatre heures après le diner.

On apportait notre linge sale à la maison pour que la maman fasse le lavage, puis on avait quelques heures de répit puis il fallait retourner au couvent en fin d'après-midi. Alors, ça, j'ai des choses intéressantes dans ça parce qu'autant dans ce temps-là que maintenant les autobus étaient pas très régulier alors il arrivait que, peut-être que j'étais partie quelques minutes trop tard, j'avais manqué l'autobus qui m'aurait ramenée là à temps.

Alors, quand on était en retard, il y avait une des religieuses, soeur Élisabeth, qui était très âgée et qui nous surveillait. Parce que quand on arrivait en retard on se faisait punir, alors, pour ne pas que l'on soit punie, elle nous surveillait par la fenêtre, puis là elle venait nous rencontrer à l'extérieur puis elle nous faisait passer par une porte de côté, puis elle nous amenait au sous-sol de façon à ce que l'on rencontre nos autres compagnes pour pas que l'on soit punies. Parce que les premières fois que l'on est arrivées en retard on a été punies.