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125e anniversaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes de Vanier
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TRANSCRIPTION

Extrait d'entrevue avec Diane Doré sur son expérience au pensionnat des Filles de la Sagesse, à Vanier, à la fin des années cinquante et au début des années soixante.

À l'école Montfort et Baribeau, l'enseignement c'était les Filles de la Sagesse. Moi je suis allée au pensionnat des Filles de la Sagesse, au couvent, sur le chemin de Montréal, en face de l'église. Elles ont marqué l'éducation, ils ont même fêté le 125e récemment, elles étaient ici au début de la paroisse, la première école sur le chemin de Montréal, c'était les Filles de la Sagesse qui étaient là. Elles étaient à l'école Cadieux, à l'école Baribeau, et c'était les frères qui étaient à l'école Ducharme.

Le pensionnat c'était pour l'école secondaire?

C'était une école secondaire. Il y avait les gens qui voulaient aller au Eastview High (école publique) et cela était gratuit, ou bien on pouvait aller au couvent et là, les parents devaient payer. Je ne sais pas combien ils payaient dans le temps, peut-être 50$ par mois, dans ce temps-là, c'était vers la fin des années cinquante.

L'éducation était considérée comme meilleure au pensionnat?

La discipline, tu avais le cours classique, le latin, étant la plus jeune d'une famille, je suis arrivée 10 ans après les autres, mes parents ont dû figurer que j'étais mieux de m'en aller, ce n'est pas parce que j'étais, disons, révoltée qu'ils m'ont envoyée au couvent. Ce doit être parce qu'il y avait l'enseignement des religieuses, meilleure discipline, et tu avais le choix entre le cours classique ou le cours commercial.

Est-ce que tu demeurais au pensionnat tout le temps? Et est-ce qu'il y en a qui demeuraient au pensionnat?

Tu avais les pensionnaires et les élèves externes. Moi j'ai fait mes quatre ans au pensionnat, et cela a été la dernière année où il y a eu, en 1963, de l'enseignement sur le chemin de Montréal. Parce qu'en septembre de cette année-là, possiblement, il y a eu la construction de Belcourt (nouveau pensionnat des Filles de la Sagesse), là les élèves allaient sur la rue Church, qui est maintenant la rue de l'Église. Moi, je suis allée parce que j'avais failli mon cours d'algèbre de douzième année alors il fallait que j'aille prendre un cours d'algèbre. Je travaillais à l'Hôpital Montfort toute la journée, et à deux heures l'après-midi je partais et j'allais prendre mon cours d'algèbre et je revenais à l'hôpital pour terminer ma journée jusqu'à six heures. Je faisais ça tous les jours pour reprendre mon cours d'algèbre.

C'était comment l'enseignement des soeurs au pensionnat?

C'était exigeant, certaines d'entre elles étaient sévères. La directrice du pensionnat, soeur Julien, disciplinaire, tu avais peur de soeur Julien, elle enseignait les matières avec lesquelles j'avais le plus de difficulté; géométrie, algèbre, chimie et physique, ce n'était pas drôle. Mais c'était tellement un bel environnement, entouré des religieuses avec qui tu pouvais développer une certaine amitié, et on avait les cérémonies à la chapelle, on soulignait les célébrations des fêtes religieuses.

Il y avait une chapelle dans le pensionnat?

Oui, il y avait une chapelle dans le même édifice.

Traversiez-vous la rue pour aller à l'église (l'église Notre-Dame-de-Lourdes est située juste en face, de l'autre côté du chemin de Montréal)?

Non, c'était toujours dans la chapelle du couvent. On avait toujours de grandes cérémonies, on faisait des pièces de théâtre, on avait une chorale. Pour quelqu'un qui voulait s'impliquer, il y avait des activités.

Vous n'alliez jamais à l'église ou à la grotte en face?

Bien peut-être à la grotte de temps à autre, mais y avait pas de raison à moins de fêtes qui étaient plus grandioses, à la grandeur du diocèse, là on y allait. Tout se faisait à la chapelle ou au couvent. Je me souviens des processions de la Fête-Dieu par exemple, où on partait de nos paroisses et on se rendait à la grotte. Tout le monde marchait dans les rues, au mois de juin, pour la Fête-Dieu.

 

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