TRANSCRIPTION

Extrait d'entrevue avec Bernard Léger au sujet de son vécu au sein de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, notamment au sujet de l'école Montfort. Bernard Léger, qui a fêté ses 84 ans en 2012, a passé sa vie dans la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes et a toujours été très impliqué dans les diverses activités qui y avaient lieu.

On partait de la maison et on arrivait à l'école, on avait des professeurs, c'était un maître ou une maîtresse, c'était comme ça, la maîtresse elle m'a dit ça, c'était de même que c'était.

Vous, vous aviez des maîtres ou des maîtresses?

Moi, c'est rarement des maîtres, à la haute école, j'avais les frères du Sacré-Coeur, mais j'ai eu une institutrice, Madame Lalonde ou Mademoiselle Lalonde de toute façon, dans la 3e, 4e et 5e année, puis ce que je garde de cette dame-là, c'est qu'elle nous a enseigné tous les chants de La Belle Chanson de l'abbé Gadbois et toutes les anciennes chansons. C'est pour ça, une fois, on est arrivé au Jour de l'An, et c'était la coutume, et on était demandé ceux qui pouvaient chanter, apparemment je suis allé chanter, y m'avait demandé de me tenir bien droit pour chanter Je suis Canadien-français.

" Je suis Canadien-français, patriote, je dis.. "

Mon grand-père avait 90 ans peut-être, puis moi j'étais raide comme une barre. Mais j'étais donc content d'avoir fait ça, c'est des beaux souvenirs que je garde.

Il y avait dans ce temps-là des pièces de théâtre, y avait des champs, y avait toute sorte de choses. Il y a une chose que j'avais de la misère avec c'était quand on avait des pièces de théâtre, puis on allait dîner à la course, puis il fallait revenir pour pratiquer avant, puis on ne pouvait pas rentrer par l'école, il fallait entrer par l'échelle de sauvetage. Ça, j'avais une peur, j'avais dont peur de grimper ces échelles-là.

Puis ils ne vous laissaient pas entrer par l'entrée?

Non, il fallait absolument aller pis entrer. Puis quelqu'un nous ouvrait la porte là. Mais en tout cas, je n'en suis pas mort de ça.