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De la récolte au broyage du lin, le travail s'effectuait jadis en corvée.
La fleur du lin dure un jour et cède sa place à la graine qui mûrit en août.
À la fin de l'été, on arrache la plante puisque les fibres textiles parcourent toute la longueur de la tige.
Suit la période du rouissage: la plante étalée reste dans le champ environ trois
semaines et, sous l'effet du soleil et de la pluie, son écorce se décompose.
C'est alors qu'elle est mise en gerbe et engrangée.
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Le lin
13 février 2003
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
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Le lin
« Cette plante est garnie de petites feuilles allongées, et porte à son sommet un bouquet de fleurs bleues qui font le plus bel effet au milieu de la verdure. Sous chaque fleur se forme une capsule remplie de semences appelées graine de lin » (Extrait de Lectures cournates : cours moyen, Tours, Maison A. Mame & Fils, 1882, p.161.)
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Le battage du lin au moyen d'un fléau
9 août 2000
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
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Le battage
Les têtes de la tige de lin sont battues au fléau pour en recueillir les graines que l'on conserve pour d'autres usages que le travail textile.
Dessin: Sylvain Lanteigne
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Le séchage du lin
9 août 2000
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Le séchage
Les fibres sont posées sur des perches de bois au-dessus d'un feu sans flamme. Cette opération rend le lin plus cassant.
Dessin: Sylvain Lanteigne
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Le broyage du lin
9 août 2000
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Le brayage
À l'aide d'une braie à lin, on casse l'aigrette du centre de la plante afin d'en libérer la fibre.
Dessin Sylvain Lanteigne
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L'écochage du lin
9 août 2000
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L'écochage
Avec un écochoir on enlève l'écorce qui aurait résisté au broyage.
Dessin: Sylvain Lanteigne
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Le peignage du lin
9 août 2000
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Le peignage
Les fibres les plus faibles se rompent et s'accumulent entre les dents du peigne tandis que les filaments résistants restent dans la main prêts pour le filage. Les résidus sont utilisés pour faire de l'étoupe
Dessin: Sylvain Lanteigne
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Broie à lin, également appelée «braie»
12 novembre 1976
Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada