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Louis Gagné lors d'une rencontre d'information sur la réserve de la biosphère
Biophare, Sorel-Tracy (Québec), Canada


Crédits:
Patrick Turgeon, Les 2 Rives

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Une chaloupe à moteur ancrée près de la berge d'une île de l'archipel
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Normand Gariépy

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Avocat de formation, il travaillait principalement comme consultant auprès de cultivateurs de la région de Baie-du-Febvre avant de s'investir dans le projet de réserve de biosphère. Dans l'exercice de sa profession, il représentait divers organismes de conservation. Il se concentrait principalement sur des projets d'acquisition d'habitats au nom de ces organismes. À l'image du projet de reconnaissance du lac Saint-Pierre, les projets sur lesquels il travaillait à l'époque n'avaient rien de facile. Il y avait beaucoup de résistance de la part des agriculteurs, des citoyens et du gouvernement. Il devait constamment trouver des terrains d'entente. Comme tu peux le constater, il était habitué à travailler dans des situations difficiles dues principalement à la résistance au changement. Son expérience a bien servi l'équipe lors des rencontres avec les citoyens des municipalités autour du lac.

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Les premières oies blanches arrivées dans la plaine inondable de Baie-du-Febvre
2004
Baie-du-Febvre (Québec), Canada


Crédits:
Rosaire Lemay

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Son apport a également été très important sur le plan légal et en matière de réglementation. Sa connaissance de la législation concernant les schémas d'aménagement, les plans d'urbanisme et les plans de zonage aura été d'une grande utilité pour la petite équipe.

Aujourd'hui déménagé à Montréal, il travaille encore pour différents organismes de conservation de la région.

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Un petit chenal entre la terre ferme et l'île aux Fantômes
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Sylvie Ouellet

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Native de Chicoutimi, Hélène Gignac n'a jamais été une passionnée de pêche ou de chasse, mais elle a toujours apprécié le lac Saint-Pierre pour son unicité et sa beauté naturelle. Encore aujourd'hui, elle prend le temps d'admirer cette immense étendue d'eau chaque fois qu'elle en a l'occasion. L'aventure dans laquelle elle s'est embarquée il y a plus de 10 ans lui a permis de découvrir ce trésor de notre décor quotidien, de s'approprier le lac et ses richesses et de s'impliquer dans le projet à un point tel que la réserve de biosphère du Lac-Saint-Pierre est en quelque sorte devenue " sa " réserve de biosphère.

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Une image aérienne de Sainte-Anne-de-Sorel, de l'île du Moine et de l'île des Barques
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Normand Gariépy

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Hélène Gignac lors d'une rencontre d'information sur la réserve de la biosphère
Biophare, Sorel-Tracy (Québec), Canada


Crédits:
Patrick Turgeon, Les 2 Rives

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Hélène oeuvre aujourd'hui dans le domaine de l'écologie industrielle comme directrice du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) de Sorel-Tracy. Le concept de ce laboratoire de recherche, affilié au Cégep de Sorel-Tracy, est de mettre en valeur les résidus industriels. Chimistes, ingénieurs, écologistes, économistes et chercheurs forment la petite équipe du CTTÉI qui existe maintenant depuis sept ans. L'objectif du CTTÉI consiste à trouver des solutions avec les dirigeants d'entreprises afin de récupérer les déchets industriels de toutes sortes pour les transformer en de nouveaux produits.

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Un complexe industriel au bord du fleuve Saint-Laurent
Sorel-Tracy (Québec), Canada


Crédits:
Normand Gariépy

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Son expertise personnelle et son implication dans le projet de réserve de biosphère se situaient plutôt au niveau de la rédaction et de la cohérence des textes. Le dossier préparé par le petit groupe et envoyé à l'UNESCO comportait près d'une centaine de pages sans compter les annexes qui remplissaient à elles seules trois pleines boîtes en carton!

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Le chenal d'Embarras vu du pont de l'île d'Embarras
Automne 2006
Sainte-Anne-de-Sorel (Québec), Canada


Crédits:
Julie Tellier

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Hélène, Louis et Normand ont tous de nouvelles occupations maintenant mais ils n'ont pas abandonné le projet pour autant. C'est à travers divers organismes que les trois compagnons de chaloupe, comme ils le disent si bien, poursuivent le développement du projet qu'ils ont initié il y a maintenant plus de 10 années. C'est grâce à ce trio d'aventuriers que l'on peut aujourd'hui se promener sur le lac Saint-Pierre tout en étant à la fois dans une réserve mondiale de biosphère reconnue à travers le monde.