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Cette photo illustre un contrat notarié signé le 4 mai 1839. Il s'agit d'une entente entre Jos Morin, Pascal Dubé charpentier et Thomas Ely concernant l'obligation de Jos Morin de s'approvisionner en matériaux de construction chez Thomas Ely de la Rivière-du-Loup pour la construction des dortoirs des soldats et celui des officiers au lac Témiscouata.

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Docteur Jean Etienne Landry
1850
Québec, Canada


Crédits:
Rock Belzile

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Né en 1816 à Carleton (Gaspésie), Jean-Étienne Landry entreprend des études en médecine en 1836 après sa graduation du Collège de Ste-Anne-de-la-Pocatière. Au service de l'hôpital de la Marine à Québec, Landry est enrôlé à l'été 1839 et se rapporte au 24e Regiment qui doit prendre position au Fort Ingall. Par ses écrits réguliers à sa fiancée, Landry devient une très importante source d'information sur le quotidien du Fort Ingall.
Il arrive au Fort Ingall le 29 juillet 1839 à l'âge de 23 ans et écrit à sa fiancée, Mlle Caroline Lelièvre de Québec :
« Je suis enfin arrivé à ma destination après un voyage de cinq jours. J'arrivai vendredi soir à la Rivière-du-Loup et samedi matin je me mis en route pour le Lac à la suite du détachement. Nous avons mis deux jours à passer le Portage (?) »
Docteur et professeur émérite de l'Université Laval, cette photo est prise alors qu'il reçoit un doctorat honoris causa.

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Estimé de construction de la boulangerie du Fort Ingall
1839
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Estimé du 18 janvier 1840 pour la construction de la boulangerie du Fort Ingall.
Le ravitaillement des troupes se fait sentir, et la nécessité de construire une boulangerie n'est plus à faire. Le docteur Landry, le seul francophone du Fort Ingall, avait écrit::
« Les tourtes s'en vont rapidement. Cependant, j'ai encore fait mon dîner avec quelques-uns unes que j'ai tuées hier. Les perdrix reviennent je vais leur faire une guerre opiniâtre, le poisson commence aussi à être en plus grande abondance, voici aussi les patates nouvelles. J'espère que le pire est passé et que maintenant on aura quelque chose pour servir de substitut au lard salé et au biscuit.

Jean-É. Landry, le 1er octobre 1839. »

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Croquis sur l'état d'avancement des travaux au Fort Ingall
1840
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Ce croquis d'août 1841, illustre l'état d'avancement approximatif des travaux de construction de la palissade du Fort Ingall.

21

Croquis du Fort Ingall
1840
Fort Ingall, Cabano, Québec


Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Ce croquis du Fort Ingall, produit en 1840, illustre l'ampleur des infrastructures bâtiments-palissade, et localise avec une exactitude certaine l'emplacement des bâtiments à l'intérieur de la seule forteresse de l'opération militaire qui vise à défendre le territoire de Témiscouata-Madawaska contre une invasion américaine.

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Habits des soldats du 11e régiment
1988



Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Le premier détachement arrive au Fort Ingall en juillet 1839, commandé par le Major Chambré: douze hommes du 24e Regiment, accompagnés de huit femmes et onze enfants. En décembre 1839, le premier détachement est rejoint par une compagnie du 11e Régiment. À cette époque, des modifications ont été apportées aux casernes de soldats afin d'augmenter leur capacité de cent à deux cents hommes.
Cette gravure illustre le costume du soldat du 11e Régiment.

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Habits des soldats du 56e régiment
1988



Crédits:
Jean-Claude D'Amours

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Plus tard, deux compagnies du 56e Régiment remplacent les précédentes de juin 1840 jusqu'en août 1841. Finalement, une compagnie du 68e Régiment séjourne au Fort Ingall de septembre 1841 à septembre 1842.
Cette gravure illustre le costume du soldat du 56e Régiment.

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Habits des soldats du 62e régiment
1988



Crédits:
Jean-Claude D'Amours