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Il semble que les premiers Amérindiens soient venus d'Asie il y a environ 30 000 ans en passant par le détroit de Béring à pied sec (lors des périodes les plus froides) ou encore dans des embarcations pendant des périodes de réchauffement. Rendus en Alaska, ils sont descendus plus au sud en suivant un couloir libre de glace à l'est des Rocheuses (périodes chaudes) ou en suivant la Côte Ouest qui n'était pas glacée (périodes froides ou chaudes). C'est ainsi que par vagues successives, ils ont peuplé tout le continent. Les premiers Amérindiens sont arrivés au Québec par le sud entre 9 000 et 10 000 ans lorsque la mer de Champlain s'est tranquillement retirée de la plaine du Saint-Laurent. Vers 5 000 ans avant aujourd'hui, le territoire québécois était presque entièrement occupé.

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Zones d'influences des nations amérindiennes de la Vallée du SaintLaurent
1534
Vallée du Richelieu

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Nous pouvons dire que la rivière aux Iroquois (nom donné par les explorateurs à la rivière Richelieu) était en quelque sorte " l'autoroute " amérindienne par excellence pour passer du sud au nord. En effet, en empruntant cet axe de communication naturel, il est facile de se rendre sur la Côte Est américaine par le Lac Champlain et la rivière Hudson et aussi au sud des Grands Lacs en bifurquant vers la rivière Mohawk. De plus, le territoire du Mont-Saint-Hilaire d'aujourd'hui fut le point central de trois zones d'influences amérindiennes. La première provenant des Iroquoiens du Saint-Laurent qui disparurent mystérieusement entre les voyages de Cartier et de Samuel de Champlain. La deuxième est d'influence Iroquoise des nations du sud des Grands Lacs qui étendaient leurs territoires de chasse jusqu'à la base de la Montagne. Et enfin, des Abénakis originaires de la Côte Est américaine du Maine qui vinrent se rapprocher de leurs alliés français lors des conflits franco-britannique pour le contrôle des routes du commerce de la fourrure.

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Gravure amérindienne
1750
Inconnu

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Par tradition orale, la façon de faire du sirop et du sucre d'érable s'est transmise de générations en générations. Il semble que les Amérindiens aient découvert le secret de l'érable en observant les manières des animaux, pour d'aucuns, leurs chiens, pour d'autres, les écureuils. En effet, le manège particulier de ces animaux se délectant de la sève coulant d'une petite branche d'érable cassée intrigua les Amérindiens; curieux, ils goûtèrent le liquide clair et apprécièrent à leur tour sa douceur ! Dès leur arrivée, les Européens ne s'y trompent pas. Grâce aux enseignements des Amérindiens, ils découvrent les produits de l'érable, "l'arbre confiseur", comme ils se plaisent à le nommer. Ramené en Europe, on fait de ce délectable sirop et de ces pains de sucre le sujet de conversation des tables de biens des rois dans biens des palais. Cependant, ce n'est qu'au début du XVIIIe siècle que la fabrication et la consommation du sucre d'érable devient graduellement une habitude dans la vie des Canadiens. Aujourd'hui, cette tradition est si bien passée dans nos mœurs que plus d'un en a oublié l'origine amérindienne.

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L'ère Ducharme
12 novembre 2003
Érablière Ducharme

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L'orignal rouge qui vient du sud
21 septembre 2002
Maison des cultures amérindiennes

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L'esprit du Sud, symbole de chaleur et d'innocence, correspondant au quartier de couleur rouge, nous enseigne qu'il est temps pour la jeunesse d'avancer vers l'été de la vie et d'ouvrir notre champ de vision. C'est la direction d'où la Terre-Mère nous accueille. Dans notre histoire, c'est le temps pour les colonisateurs d'ouvrir les chemins, les rangs et de défricher les terres. C'est une nouvelle étape dans la vie de l'érablière.

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Monsieur Louis Ducharme et sa femme Gilberte
1940
Érablière Ducharme

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En 1908, Louis Ducharme, âgé d'une vingtaine d'années acheta le terrain de l'érablière de Cyprien Larrivée. Aucun bâtiment n'était encore construit sur cette propriété. Monsieur Ducharme converti en verger la terre défrichée qui longeait la Montée des Trente jusqu'aux environs de la Rue St-Jacques d'aujourd'hui. Ces pommiers furent détruits par le gel au cours de l'hiver 1933-1934.

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Famille Ducharme
1940
Érablière Ducharme

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Il opérait l'érablière avec l'aide d'amis, de voisins et de sa famille immédiate. L'aide familiale était constituée principalement de son frère Alphonse, sa belle-sœur Julie Brunelle et surtout de sa femme Gilberte qui l'aidait à préparer les parties de sucre.

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Dessins d'enfants (de Pascale DaSylva)
14 novembre 2002

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À l'époque, on ramassait les récipients d'eau d'érable à la main et on amenait la sève à ébullition à l'extérieur, dans de grandes marmites de fonte accrochées au-dessus d'un feu de bois.