14

Les Milltown Juniors
1916

ATTACHEMENT DE TEXTE


15

Les Juniors de Milltown de 1916 figuraient parmi les premières équipes de baseball championnes du village.

16

Premiers souvenirs du baseball à St. Stephen, CHSJ-TV
1987

ATTACHEMENT DE TEXTE


17

Trophée de la ligue de Sainte-Croix
1922

ATTACHEMENT DE TEXTE


18

" Durant les années 1920, devant des foules nombreuses, des équipes semi-professionnelles provenant des quatre villages frontaliers, soit St. Stephen, Calais, Milltown (N.-B.) et Milltown (ME), disputaient des matchs spectaculaires dans le cadre de la ligue de baseball St. Croix. " (traduction libre, Even the Babe..., de Robert Ashe). L'idée de former une équipe de baseball de première classe pour le village frontalier fut lancée dès mars 1889 (St. Croix Courrier), sinon plus tôt.

19

Trophée de la ligue de Sainte-Croix
1923

ATTACHEMENT DE TEXTE


20

C'est en 1930 que l'idée se concrétisa. Avant cette date, St. Stephen avait de bonnes équipes, et des joueurs individuels extraordinaires, mais aucun club " des Maritimes... ne pouvait égaler le record de l'équipe de St. Stephen, gagnante de neuf titres néo-brunswickois d'affilée et de sept championnats des Maritimes entre 1931 et 1939 " (traduction libre - Northern Sandlots: A Social History of Maritime Baseball, de Colin D. Howell).

21

Équipes de baseball de St. Stephen - Milltown 1931 à 1939
1971

ATTACHEMENT DE TEXTE


22

L'existence de cette dynastie était en grande partie attribuable aux efforts de Rendol Whidden (R.W.) Ganong.

R.W. était président du club de sport amateur Mohawk, un organisme de bienfaisance composé des jeunes hommes les plus prospères de la région. " Le club Mohawk rassemblait les membres des classes supérieures et moyennes pour des bingos, des parties de cartes et d'autres activités de financement à l'appui des équipes de tennis, de curling, de hockey, de basket-ball et de baseball dont il était commanditaire. " (traduction libre - Even the Babe. . . de Robert Ashe)

23

Les Mohawks
1931

ATTACHEMENT AUDIO
ATTACHEMENT DE TEXTE


24

En 1930, le club " inscrivit une équipe nommée les Mohawks dans la ligue de baseball York-Charlotte... L'uniforme des Mohawks n'était pas vraiment un uniforme : un gros " M " foncé était cousu n'importe comment sur le devant d'un chandail blanc, tandis que les pantalons, les souliers et les casquettes étaient agencés à partir d'anciens uniformes. " (traduction libre - Even the Babe. . . de Robert Ashe). George Purcell, voltigeur gauche (de 1931 à 1935) se souvient : " Ils ont passé le chapeau et nous ont acheté des chandails, des bas noirs et la lettre " M ", en noir, afin de donner une certaine uniformité aux joueurs pour les séries éliminatoires. "

Les premiers membres de l'équipe des Mohawks étaient des joueurs dont l'équipe s'était dissoute avec l'écroulement de la ligue de baseball de St. Croix. D'autres joueurs se joignirent à l'équipe et les Mohawks remportèrent le championnat provincial du Nouveau-Brunswick en 1930, pour ensuite perdre le titre à cause d'un détail technique. Deux des membres de l'équipe vivaient à Calais, au Maine : un Américain de naissance et un Canadien habitant les États-Unis. Les CC de Moncton, l'équipe qui s'était inclinée devant les Mohawks, protestèrent contre la victoire, après quoi l'Amateur Athletic Union of Canada émit la décision suivante : " Aucun Américain qui habite les États-Unis ne sera autorisé à jouer pour une équipe canadienne évoluant au Canada. " Le décret ordonna également la reprise de la série, sans les deux joueurs en question, avec un premier match disputé à Moncton. Outragés par cette décision, les Mohawks refusèrent de retourner à Moncton et déclarèrent forfait.

Personne ne fut plus enragé par cette décision que le président des Mohawks, R.W. Ganong. Parmi d'autres formes de protestation, il " confronta les membres de l'assemblée annuelle de l'union sportive en octobre 1930, affirmant que St. Stephen et Calais était fondamentalement le même village. Ils se partagent l'eau, l'électricité, le gaz, le service des incendies, les tramways, une piste de curling, une allée de quilles, un club de golf, des emplois, des écoles et même des liaisons amoureuses... "Il est évident que seule la frontière internationale empêche ces deux localités d'être un seul village" "
(traduction libre - Even the Babe. . . de Robert Ashe).

Malgré leur déception, les Mohawks survécurent, s'épanouirent et continuèrent à attirer des joueurs et des spectateurs de Calais. Il est difficile de dire si cette situation était attribuable aux efforts passionnés de M. Ganong, au règlement régissant le lieu de résidence (qui permettait aux athlètes de Calais de déménager temporairement à St. Stephen afin de devenir admissibles) ou au fait que pendant la majeure partie des années 1930, la section des Maritimes de l'union sportive était dirigée par deux hommes de St. Stephen. Peu importe, après le championnat de 1930, l'incorporation de joueurs américains ne causa jamais plus de problème.

En fait, la composition binationale de l'équipe témoignait avec éloquence du climat d'accord qui avait été forgé entre les deux villages après la guerre de 1812. Bien " qu'il y ait toujours eu une saine rivalité entre St. Stephen et Calais... et contre d'autres équipes des Maritimes et de la Nouvelle-Angleterre... ces divisions s'estompèrent. St. Stephen et Calais vivaient le baseball ensemble : les matchs importants faisaient la une dans chacun des villages et les joueurs, peu importe leur lieu d'origine, étaient les héros de la communauté " (traduction libre - Even the Babe. . . de Robert Ashe). Ainsi fut née une équipe de baseball qui continuerait de remporter titres et championnats malgré la rotation des joueurs, des entraîneurs, des gérants et des commanditaires.

25

Célébration de la victoire
5 novembre 1931

ATTACHEMENT DE TEXTE


26

En 1931, les Mohawks devinrent les champions provinciaux du Nouveau-Brunswick en remportant la victoire sur les CC de Moncton, l'équipe contre laquelle ils avaient déclaré forfait et cédé le titre l'année précédente. Ayant remporté le match décisif à Moncton, les Mohawks étaient sur le chemin de retour quand " à un mile environ de St. Stephen, l'équipe rencontra plus de 200 voitures émettant un bruit assourdissant qui se répandait dans l'air paisible de la campagne. Joyeux mais perplexes, les joueurs montèrent à bord d'un autobus loué tandis que la fanfare de Calais se rassembla derrière eux. Les voitures suivirent la fanfare à la file et la procession parcourut les rues endiablées de St. Stephen, se rendirent à Milltown, traversèrent le pont menant à Milltown, au Maine, défilèrent dans les rues de Calais et revinrent à St. Stephen. Des centaines de personnes longeaient les routes, acclamant l'équipe, agitant des mouchoirs et tendant la main vers leurs héros aux yeux voilés de larmes, dans un sentiment de reconnaissance universelle " (traduction libre - Even the Babe. . . de Robert Ashe). Ce mélange de célébration et d'adulation publiques fut toutefois insignifiant comparativement aux acclamations reçues lorsque les Mohawks remportèrent facilement la victoire sur les Abegweits de Charlottetown en trois matchs consécutifs pour devenir les champions seniors des Maritimes plus tard la même année.

27

Les Kiwanis
1932

ATTACHEMENT DE TEXTE