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Le tabernacle de Sainte-Anne-de-la-Pérade, une oeuvre de Pierre-Noël Levasseur (1690-1770), a été doré par les Ursulines de Québec en 1749. On le voit ici en cours de restauration au Centre de conservation du Québec. Les restaurateurs retirent les quatre couches de peinture blanche appliquées au fil du temps, pour retrouver la dorure originale.15
Lecture d'un extrait des Annales (1829)22 décembre 2005
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Fermeture de l’atelierAu début du XIXe siècle, le pensionnat des Ursulines de Québec gagne en popularité. Absorbées par leur tâche d'enseignement, les religieuses ont moins de temps à consacrer aux travaux de dorure.
Elles doivent aussi faire face à la concurrence de doreurs laïcs, de plus en plus nombreux. C'est dans ce contexte que l'atelier de dorure ferme ses portes en 1828 et que la technique de dorure à la détrempe se perd au monastère.
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Mère Sainte Eulalie Blake (1889-1977) Voix de Soeur Gertrude Larouche, o.s.u.1968
Archives des Ursulines de Québec
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Renaissance de la dorure au monastèreDans les années 1950, une religieuse, Mère Sainte Eulalie Blake (1889-1977), ranime l'art de la dorure au monastère. Puisant dans les archives et les traités de dorure du XVIIe siècle encore conservés au monastère, elle restaure certaines statues héritées du Régime français et particulièrement aimées des religieuses, telles que celles de l'Enfant-Jésus, de Notre-Dame du Grand Pouvoir ou de Saint-Joseph.
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Mère Sainte Eulalie Blake (1889-1977) dans son atelier de restauration1969
Archives des Ursulines de Québec
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Mère Sainte Eulalie Blake transmettra à son tour la technique de la dorure à la détrempe à d'autres religieuses. En 1967, elle donne aussi des leçons pratiques de dorure à monsieur Joseph Dorion, alors restaurateur du Musée du Québec (aujourd’hui le Musée national des beaux-arts du Québec).21
Saint Zacharie et sainte Élizabeth XVIIIe siècle Bois doré et polychromie1700
Collection des Ursulines de Québec
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Marché entre les dames Ursulines et Pierre-Noël Levasseur13 juin 1730
Archives des Ursulines de Québec
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La Chapelle des UrsulinesLe plus bel exemple de la pratique de la dorure chez les Ursulines est le décor sculpté de leur chapelle, reconnu comme étant un joyau de l’art canadien.
Construite au XVIIIe siècle, la chapelle a dû être démolie puis reconstruite au début du XXe siècle. Les religieuses ont alors tenu à remettre en place, dans cette nouvelle chapelle, le prestigieux décor sculpté par Pierre-Noël Levasseur entre 1726 et 1736 et doré par les Ursulines elles-mêmes.
En 1992, le ministère de la Culture et des Communications procède au classement et à la reconnaissance de plusieurs oeuvres d'art, sculptures et peintures, contenues dans la Chapelle des Ursulines de Québec.
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Le décor sculpté et doré21 décembre 2005
Entrevue avec Jean Trudel
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Fixage Photo : Michel Élie, Centre de conservation du Québec1995
Chapelle des Ursulines de Québec
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La restauration de la Chapelle des UrsulinesConscientes de l'inestimable valeur du décor de leur chapelle, les Ursulines décident, de 1991 à 1995, de confier sa préservation à une équipe de restaurateurs du Centre de conservation du Québec. Parmi ceux-ci, Claude Payer, restaurateur et chef de l'atelier de sculpture, et Colombe Harvey, restauratrice à l'atelier de sculpture, ont accepté de partager leur expérience avec nous.
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Dépose de la colonne1994
Chapelle des Ursulines de Québec
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