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Revue promotionnelle du tourisme au Québec par la compagnie ferroviaire Canadien National
Vers 1950
Montréal (Québec) Canada
Crédits:
Photo : Judith Douville
Canadien National
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Page intérieure de la revue promotionnelle du Canadien National
Vers 1950
Montréal (Québec) Canada
Crédits:
Photo : Judith Douville
Le Canadien National
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"La Terre de chez" nous publié pendant l'exposition d'artisanat au Palais du Commerce
11 décembre 1957
Montréal (Québec) Canada
Crédits:
La Terre de chez nous, Vol XXIX, No 38, Montréal, 11 décembre 1957
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Au fil des ans, les articles portant sur la carrière d'Émélie Chamard se succèdent, ainsi que ceux sur les sculpteurs et bateliers de son patelin. Le travail d'Émélie, des Leclerc, des sculpteurs Bourgault, Caron, Nadeau et de nombreux autres font naître un nouveau nom pour leur village qui a maintenant une vocation touristique reposant en partie sur leurs épaules : Capitale de l'artisanat.
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L'aimable province, document publiciaire
1955-1960
Québec (Québec) Canada
Crédits:
Service provincial du Tourisme
Photo : Judith Douville
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L'aimable province, Saint-Jean-Port-Joli " Capitale de l'artisanat "
1955-1960
Québec (Québec) Canada
Crédits:
Service provincial du Tourisme
Photo : Judith Douville
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Une page de l'Aimable Province - Tout l'art paysan qu'on réalise à Saint-Jean-Port-Joli
Vers 1960
Québec (Québec) Canada
Crédits:
Photo : Judith Douville
Service provincial du tourisme
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Émélie Chamard demeure une femme et une mère avec ses joies et ses chagrins. Il y a la guerre 1939-1945 et Paul, le second fils, doit aller au combat comme des milliers d'autres jeunes Canadiens. Heureusement, il en revient indemne. En 1956, Émélie et Edmond fêtent leurs noces d'or entourés de leurs enfants et petits-enfants. C'est un anniversaire à l'image de la réputation d'accueil et de convivialité des Chamard. L'année se termine toutefois difficilement, Edmond décède le 26 décembre.
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Edmond et Émélie Chamard avec leur fils Paul, fantassin de l'armée canadienne de 1940-1945
Vers 1940
Saint-Jean-Port-Joli (Québec) Canada
Crédits:
Photographe non nidentifié
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Émélie et Edmond entourés de leurs 11 enfants lors de leur 50e anniversaire de mariage
Été 1956
Saint-Jean-Port-Joli (Québec) Canada
Crédits:
Alphonse Toussaint, Studio Port-Joly
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50e anniversaire de mariage
Été 1956
Saint-Jean-Port-Joli (Québec) Canada
Crédits:
Journal Le Peuple, journaliste non identifié
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Carte mortuaire d'Edmond Chamard
26 décembre 1956
Saint-Jean-Port-Joli (Québec) Canada
Crédits:
Alphonse Toussaint, Studio Port-Joly
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"Elle tisse avec le même amour depuis cinquante ans!", article du journal Le Devoir, 1959
5 février 1959
Montréal (Québec) Canada
Crédits:
Cécile LeBel
Journal Le Devoir, 5 février 1959
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Émélie Chamard poursuit son travail effréné encore quelques années. Si son retour a donné le réel coup d'envoi à l'Artisanat Chamard, un autre retour marquera la destinée de sa carrière et de son commerce. Jacques, le quatrième de ses fils qui travaille à la D.E.W. Line, dans le Nord canadien, décide de revenir à Saint-Jean-Port-Joli. Il a quelques économies et sa mère qui a 72 ans lui vend le magasin. Il réaménage les lieux et y installe l'atelier de tissage qui quitte pour la première fois la maison familiale. Le jeune propriétaire intègre de nouveaux produits à ceux déjà présents, dont des sculptures. Il fait travailler des dizaines de femmes, dont la majorité à leur maison. Elles tissent, font des tapis tressés, crochetés et de la courtepointe. Secondé par son épouse, Jacques fait de l'Artisanat Chamard une boutique de renom national et international. Il en sera le propriétaire pendant 30 ans.
La relève familiale assure la continuité de l'Artisanat Chamard et il en est de même en ce qui a trait à l'enseignement du tissage. Par son talent, Lucille, souvent comparée à sa mère, enseigne le tissage dans de plusieurs localités du Québec pendant plusieurs années par le biais des programmes d'éducation populaire et d'éducation aux adultes.
Émélie, pour sa part, n'arrêtera pas de travailler du jour au lendemain. Elle traverse régulièrement à l'atelier d'où elle revient avec des pièces dont il faut faire la finition à la main. Elle accompagne son fils dans de nombreuses expositions, car les gens du métier - sans jeu de mots - veulent la rencontrer. Ses plus belles réalisations sont exposées par le gouvernement provincial dans de grandes villes canadiennes, américaines et européennes.