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Isolateurs de papier
1940 - 1945
Lachine, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
The Northern Front - Northern Electric

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Après la guerre, à cause des restrictions imposées par celle-ci, les demandes de service téléphonique étaient énormes. Northern Electric répondit à la demande en produisant de plus en plus de câbles. Le volume était tellement grand que la capacité de fabrication ne suffisait plus, alors une nouvelle usine a été construite à Lachine dans la banlieue de Montréal. Cette usine fabriqua des millions de pieds de câble pour remplir toutes les commandes.

L'isolateur au papier enroulait lâchement l'isolant sur les fils avant qu'ils soient torsadés en paires. Les paires devaient être torsadées pour empêcher la diaphonie, c'est-à-dire l'induction d'une conversation téléphonique d'une paire à une autre. Le papier a servi comme isolant depuis le début de la fabrication des câbles, malgré qu'il ait été essentiellement déplacé par la pulpe de papier et le plastique il sert encore pour les câbles sous-marins.

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Toronneuse
1940 - 1946
Lachine, Québec, Canada
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Crédits:
Northern Circuit Automne - hiver 1969
The Northern Front - Northern Electric

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Les paires torsadées de fils isolés sont toronnées et mises en guirlandage pour faciliter leur identification par cette machine, habituellement en groupes de 25 paires. Par la suite les groupes de 25 paires sont assemblés en quantité désirée avant d'être enfermée sous une gaine.

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Presse de plomb pour câbles téléphoniques
1940 - 1946
Lachine, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
The Northern Front - Northern Electric

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La presse à plomb pose une gaine de plomb sur le câble téléphonique. La gaine empêche la pénétration de l'eau et l'humidité dans le câble ce qui endommagerait les fils, il protège aussi de l'induction magnétique. La protection contre l'humidité est accrue en pressurisant les câbles. Si la gaine est perforée un contacteur à pression signalerait une alarme au central.

Dans le passé les techniciens utilisaient un pont de Wheatstone pour mesurer la résistance afin de déterminer l'endroit d'un bris dans le câble. Ils devaient tenir compte de la température ambiante, s'il était aérien ou souterrain car la longueur des fils de cuivre varie avec la température ce qui joue sur leur résistance. Les experts pouvaient déceler un bris habituellement en dedans de 18 mètres. De nos jours des équipements informatisés facilitent grandement cette tâche.

Le plomb fut utilisé comme gaine pour la plupart des usages jusqu'aux environs de 1956 lorsque le polythène l'a remplacé. Néanmoins, certaines utilisations comme le câble sous-marin l'exigeaient.

Les câbles devinrent de plus en plus gros, le plus gros fabriqué par Northern Electric contenait 4 200 paires de fils isolées à la pulpe de papier. Malgré cela, les besoins toujours croissants de lignes de réseau ne pouvaient être satisfaits que par l'ajout de câbles additionnels, certains poteaux portaient quatre ou plus de ces gros câbles. Dans les villes les câbles étaient enfouis, toutefois, ceux-ci devaient se faire tirer dans des fourreaux, lorsqu'ils étaient disponibles; une autre solution devait être envisagée.

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Système d'onde porteuse pour câbles
1920 - 1930
Montréal, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Le Journal d'agriculture et d'horticulture
Bibliothèque et Archives nationales du Québec

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Les systèmes à onde porteuse tels que le N-1 combinent 12 voies dans deux radiofréquences transmises sur deux paires. La capacité des paires est sextuplée. Le premier N-1 de Northern Electric a été installé entre Montréal et Ste-Agathe en 1948. Ce système comprime les signaux vocaux de haut niveau pour améliorer leur transmission puis les remet à l'état d'origine à la réception. C'est justement ce que fit Dolby pour les bandes magnétiques audio vingt ans plus tard. La photo montre la grande concentration de tubes dans peu d'espace, parce que chaque voie en utilise six. Des ventilateurs sur chaque bâti dissipaient la grande quantité de chaleur émise par ces tubes.

Une version à transistors, connue comme le NX-1, servait à augmenter la capacité porteuse des câbles entre les centraux téléphoniques urbains.

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Téléphone de chemin de fer
1930 - 1960
Dans tout le Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Northern Circuit - Été 1965

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Un des téléphones spécialisés fabriqués est le modèle de chemin de fer N9A, il a remplacé une version dotée d'un boîtier en bois muni d'un transmetteur et d'un récepteur distincts. Les employés des trains et ceux de l'entretien de la voie ferrée s'en servaient, au besoin, pour communiquer aux gares voisines. Il était raccordé à une paire de fils reliés à un Y en métal sur l'extrémité d'une grande perche. L'Y était accroché sur une paire de fils nus qui couraient le long de la voie. En actionnant le bouton pressoir du combiné l'utilisateur pouvait parler au préposé de la gare.

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Téléphone modèle 500
2000 - 2007
Dans tout le Canada
ATTACHEMENT AUDIO
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Bibliothèque et Archives nationales du Québec

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Le téléphone modèle 500 conçu par le Bell Labs aux Etats-Unis et son boîtier par Dreyfuss a été lancé en 1952 chez la Compagnie Bell du Canada. Il a remplacé le 302 qui était plus lourd. Son apparence est plus agréable, il est plus léger et de plus pour la première fois l'utilisateur pouvait ajuster l'intensité de la sonnerie. Au début, comme Bell avait encore beaucoup de 302s utilisables, il fournissait le 500 uniquement aux clients lorsque la transmission était améliorée.

Les premiers n'avaient pas de cordons extensibles, leur base peinte en noir avait des pieds recouverts de feutre. Par la suite la base était plaquée au zinc-chromate avec des pieds de caoutchouc. Les appareils de couleur dotés de cordons extensibles ont été lancés en 1956. Les clients, qui ne pouvaient que louer les appareils des compagnies de téléphones, payaient un montant forfaitaire unique pour obtenir un téléphone de couleur comme le rouge, le vert avocat, le blanc, le beige, le rouge et plus tard l'orange brûlé et moisson dorée.

Sa robustesse était tel qu'il pouvait tomber par terre avec peu ou pas de dommage. L'entretien se limitait au remplacement de cordons et occasionnellement l'élément du transmetteur.

Des centaines de modèles ont été fabriqués pour satisfaire des besoins particuliers. Il a été la norme pendant 30 ans.

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Baie de commutation à barres croisées - lignes de réseau
2000 - 2007
Dans tout le Canada
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Au début des années 1950 le commutateur pas à pas ne répondait plus aux volumes de trafic grandissant ni aux nombres de lignes. Sa rentabilité était compromise parce qu'il exigeait beaucoup trop d'équipement et trop d'entretien.

Un nouveau commutateur à barres croisées (crossbar) a été lancé. Il utilisait près de la moitié de l'espace du pas à pas et nécessitait beaucoup moins d'entretien parce qu'il n'employait pas des commutateurs électromécaniques.

Les abonnés dont la ligne était reliée au nouveau commutateur devaient s'y habituer car ils n'entendaient pas la sonnerie immédiatement après avoir composé le numéro désiré. Le crossbar traitait le numéro composé en utilisant onze bâtis massifs dont chacun contenait des centaines de relais.

Le bruit était constant dans un central pas à pas, par contre, le bruit d'un central crossbar était agressif à cause du très grand nombre de relais qui opéraient simultanément.