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Téléphone public à Magnéto
1950 - 1980
Dans tout le Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


Crédits:
Le Journal d'agriculture et d'horticulture

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Au début de la téléphonie les personnes demandaient, à ceux qui en possédaient, de leur faire un appel; d'abord c'était gratuit, mais pas pour longtemps. Les commerçants commencèrent à charger pour ces appels, alors les compagnies de téléphone, voulant profiter de cette situation, se sont approprié de ce service public. Des dispositifs à encaissement ont été développés afin d'entendre les pièces de monnaie qui y étaient déposées. Un cinq cents frappait une cloche une fois, un dix cents la frappait deux fois et un 25 cents frappait un gong. Les sons émis par ces dispositifs étaient suffisamment forts pour que la téléphoniste puisse les entendre car il n'y avait aucune connexion entre le dispositif et le téléphone.

La photo montre une cabine téléphonique qui abrite un dispositif à encaissement et un appareil à magnéto de 1917.

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Téléphone public - Modèle 50H
1920 - 1930
Partout au Canada et les États-unis
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Crédits:
Le Journal d'agriculture et d'horticulture

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Ce téléphone public, de la fin des années 1920, aurait probablement servi dans le hall d'entrée d'un hôtel. Pour fonctionner, cet appareil nécessitait un boîtier externe qui contenait le réseau et la sonnerie. L'appareil est muni de petits transmetteurs, situés près de la cloche et du gong, pour que la téléphoniste puisse entendre les pièces de monnaie déposées lors d'un appel interurbain. Les appels urbains se faisaient sans l'intervention de la téléphoniste parce que l'insertion d'une pièce de monnaie activait un interrupteur qui complétait le circuit de signalisation.

Pour accommoder les téléphones publics, l'équipement du central donnait accès à la tonalité de man?uvre lors de l'insertion de la bonne pièce de monnaie et le contrôle pour encaisser ou rembourser la monnaie pour les appels traités par la téléphoniste.

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Téléphone public NE-233A
1950 - 1990
Dans tout le Canada
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Crédits:
Catalogue Northern Electric 1917

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Le dispositif à encaissement NE-233A ressemble au téléphone public qui le précédait mis à part du combiné. Cet appareil était fréquemment victime de fraude. La chute bloquée avec du papier empêchait le remboursement de la monnaie, le voleur venait par la suite récupérer les pièces. Une porte placée devant la chute a résolu ce problème. Lorsque les appels coûtaient dix cents, un trou percé au rebord de la pièce permettait la fixation d'un fil, alors la pièce pouvait être reprise après son insertion. Une bascule fixée sous les ouvertures pour recevoir la monnaie a éliminé cette fraude.

L'arrivée du lecteur de cassettes enregistreur des années 1970 a sonné le glas pour cet appareil. Le lecteur enregistrait plusieurs fois le son du gong lors de l'insertion d'un 25 cents, puis pendant un appel interurbain il était placé près du transmetteur quand la téléphoniste demandait d'insérer par exemple quatre pièces de 25 cents. Ce problème ne pouvait pas être résolu sans surveillance, ce qui était trop coûteux. Il fallait trouver une nouvelle approche.

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Téléphone public Centurion
1950 - 1980
Dans tout le Canada
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Crédits:
Catalogue Northern Electric 1917

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Northern Electric a conçu le téléphone public Centurion en 1973 pour éliminer les fraudes associées aux appareils précédents. La cloche et le gong sont partis, les pièces de monnaie, insérées dans une seule fente, sont identifiées par signal codé impossible à copier. C'était difficile de déterminer à distance si la caisse avait été volée sur les anciens appareils. Le Centurion possède un boîtier de plastique qui doit être enlevé pour accéder à sa caisse. Lorsque le boîtier est enlevé son boîtier métallique orange hautement visible est révélé

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Téléphone publique à lecteur de carte Millennium
1970 - 1980
Partout au Canada et les États-unis
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Crédits:
Catalogue Northern Electric 1917

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Le terminal de lecture des cartes de crédit a été conçu pour accepter ces cartes. Il possède un écran pour guider l'utilisateur. Il peut aussi surveiller certaines fonctions et signaler des défaillances au central.

Avec la prolifération des téléphones cellulaires, les téléphones publics sont moins répandus. Seront-ils toujours présents dans quelques années?