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Maison d'influence française
2008
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Recherche : Louise Senécal, historienne de l'art
Menuiserie : Paul Duval
Crédits photographiques : Isabelle Veilleux

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Les maisons d'influence française

Les plus vieilles maisons françaises en Beauce ont disparu. Pour avoir une idée de leur allure, il faut regarder vers la Côte-de-Beaupré et l'île d'Orléans, terre d'origine des premiers Beaucerons. On reconnaît la maison d'influence française à son haut toit à deux versants dont la pente est très prononcée.

Cette maison est bien mal adaptée à notre climat. Sa cheminée centrale ou latérale et son foyer servent aussi bien à chauffer qu'à cuisiner, ce qui nuit à l'efficacité du chauffage. L'entrée est simple : ni ses portes ni ses fenêtres ne sont doubles. En raison de la technologie de l'époque, les fenêtres sont constituées de multiples petits carreaux de verre. Elle n'a presque aucune fondation et la faible avancée du toit laisse ruisseler l'eau le long des murs, ce qui accélère le pourrissement de la base.

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Maison Québécoise
2008
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Menuiserie : Paul Duval
Recherche : Louise Senécal, historienne de l'art
Crédits photographiques : Isabelle Veilleux

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Les maisons québécoises

Les Québécois ont su adapter les maisons afin d'en améliorer le confort. La pente du toit s'adoucit et son avancée élimine le ruissellement de l'eau sur les murs. On adopte le toit à deux versants recourbés de la maison française et la symétrie de la maison anglaise.

Les lucarnes donnent plus d'espace au grenier et le rendent habitable. Les doubles fenêtres conservent la chaleur et le solage augmente de beaucoup l'isolation. La galerie caractéristique de la maison québécoise fait son apparition. L'ancienne maison est intégrée à la nouvelle et transformée en cuisine d'été.

Lorsque le foyer fait place au poêle de fonte, certaines maisons beauceronnes s'ornent de fausses cheminées rappelant les foyers des maisons françaises.

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Maison d'influence anglaise



Crédits:
Recherche : Louise Senécal, historienne de l'art
Menuiserie : Paul Duval
Crédits photographiques : Isabelle Veilleux

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Les maisons d'influence anglaise

La conquête par les Britanniques apporte un style nouveau, surtout visible à Sainte-Marie, qui rappelle le cottage anglais. Son allure parfois militaire a été popularisée par les officiers anglais de la région de Québec.

Le plan est typiquement rectangulaire et les ouvertures sont symétriques. Le toit typique à quatre versants a une pente moins prononcée que sous l'influence française. Le larmier en est très légèrement retroussé. Cette maison à deux étages se distingue aussi par la valeur symbolique que revêt l'entrée. La complexité de ses détails reflète la position des propriétaires : porte double, imposte vitrée, baie latérale, porche à fronton classique, pilastres et entablement.

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Maison d'influence américaine
2008
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada


Crédits:
Recherche : Louise Senécal, historienne de l'art
Menuiserie : Paul Duval
Crédits photographiques : Isabelle Veilleux

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Les influences américaines

Au milieu du 19e siècle, les travailleurs, les idées et les techniques circulent librement entre la Beauce et la Nouvelle-Angleterre. Les cantons s'ouvrent à la colonisation et bénéficient de ce vent de nouveauté.

L'influence américaine ajoute au plan rectangulaire du cottage le plan en L ou en T. Le demi-étage dans les combles devient un étage entier. On voit des toits à quatre versants, de pente prononcée ou douce, des toits mansardés à deux ou quatre versants inspirés de la France, des toits à deux versants et demi-croupe, et même des toits plats. Les maisons à fronton, à colonnade ou à fausse façade sont typiques de l'apport américain. Plus tard, le bungalow innovera en n'ayant plus qu'un seul étage, le rez-de-chaussée.

Bref, l'influence américaine éclate dans une grande diversité de styles.