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L'École du Rang II d'Authier fut construite en 1937 au moment où l'Abitibi connaissait une grande période de colonisation. Cette bâtisse n'a pas subi de transformations majeures pendant ses vingt ans d'existence sauf en 1953. Cette année-là, l'électricité a fait son apparition à l'École et on a creusé un puits. Elle a servi de lieu d'enseignement jusqu'en 1958.
De 1958 à 1981, elle fut un hangar de ferme. En 1981, le Gouvernement québécois la reconnaissait " monument historique ". Depuis 1983, elle invite les gens de tous âges
à découvrir sa raison d'être: un lieu d'instruction dans un monde rural.

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École du Rang II d'Authier: monument historique.
1940
Authier
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L'École du Rang II d'Authier représente bien les écoles de rang qui ont meublé le paysage rural québecois dans les années quarante.
Cette maison -école fut construite en 1937 selon les plans et devis du Département de l'Instruction publique.
Ces plans variaient selon le nombre d'élèves et/ou s'il y a un logis pour l'institutrice.
Cette école a fermé ses portes en 1958, après avoir servi pendant vingt ans à instruire les enfants des rangs II et III d'Authier.

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École du Rang II d'Authier
1980
Authier
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Le 9 octobre 1981, le ministère des Affaires culturelles classait l'École du Rang II d'Authier monument historique.
Car elle représente bien toutes les écoles de rang du Québec.
Deux ans plus tard, l'École ouvrait de nouveau ses portes. Cette fois, elle acueille des gens désireux d'en connaître plus sur la vie scolaire d'autrefois.

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Queue de l'École du Rang II d'Authier
1940
Authier
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L'École du Rang II d'Authier fait partie des écoles que l'on nomme"école à queue". Les appentis qui se greffent à la maison-école pour former la queue de l'école sont le hangar à bois, le corridor et finalement les latrines.
Dans le hangar à bois, on entreposait le bois de chauffage pour l'année scolaire entière.
Il ne faut pas oublier que même pendant les mois de mai et de juin, l'institutrice chauffait le poêle pour cuire ses aliments.
Le bois de chauffage était fourni par les habitants du rang qui payaient ainsi une partie de leurs taxes scolaires.

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Queue de l'École du Rang II d'Authier
1940
Authier
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Au bout de la queue de l'École du Rang II d'Authier, nous retrouvons les latrines.
Pour évacuer l'air de cette partie de l'École, il y avait des cheminées d'aération appelées communément «tire-pets».

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Tiroir de bois
1940
Authier
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Le tiroir de bois contenait les besoins des enfants. L'urine s'écoulait par les fentes tandis que les selles demeuraient dans le tiroir.
On nettoyait le tiroir environ une fois par année.
À l'hiver, il fallait enlever la neige avant de s'asseoir pour faire nos besoins.
Au printemps, cela n'était pas invitant de se rendre aux latrines : les mouches et la puanteur régnaient.
On utilisait de la « gazette »pour s'essuyer.

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Latrines
1940
Authier
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Selon le plan original de l'École, il devait y avoir quatre latrines pour les garçons et deux pour les filles. Cependant, il y en a eu seulement deux pour les garçons.
Pendant l'hiver, il arrivait que les chiens séjournaient au fond des latrines en attendant la fin de la journée scolaire.
Avant d'atteindre les latrines, les enfants devaient franchir un corridor.
En revenant des latrines, en passant dans le hangar à bois, ils ramenaient quelques rondins pour chauffer les poêles.

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Logement de l'institutrice
1940
Authier
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