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L'utilisation des chevaux
1947
Roquemaure

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Les compagnies productrices de pâte à papier de même que les scieries confiaient leurs opérations de coupe à des sous-traitants contremaîtres qui engageaient eux-mêmes les bûcherons et les autres travailleurs du camp. Elles avaient aussi à leur emploi un ou plusieurs superviseurs dont le mandat était de veiller à la bonne marche des opérations sur le chantier.

Les compagnies citées par les témoins sont :

- La Canadian International Paper dont des chantiers se situaient aux Rapides II & VII, près de Cadillac
- L'Abitibi Power and Paper dont un des chantiers se situait à Iroquois Falls en Ontario
- Les chantiers coopératifs dont un se situait au lac Hébécourt, près de Duparquet.

Les témoignages proviennent de travailleurs du secteur de La Sarre qui s'exilaient loin de leur famille d'un bout à l'autre de la région, parfois jusqu'à Senneterre ou même jusqu'au lac Grenet dans le parc La Verendrye. Les chantiers étaient situés au centre des parcelles à exploiter, à une distance moyenne de 15 à 20 kilomètres du grand chemin. Il arrivait que les bûcherons doivent emprunter un trottoir de bois, aussi appelé la pole track, long de 3 ou 4 kilomètres pour se rendre jusqu'au camp. Il est constitué de planches de 8 po de largeur, mises bout à bout pour faciliter la marche en forêt.

Au chantier, on commence comme bûcheron. On fait ses preuves à travers le métier le plus difficile physiquement. Ensuite seulement, on développe d'autres compétences pour devenir charretier, conducteur, commis, etc. Certains bûchent toute leur vie et considèrent encore ce travail comme un bon exercice au grand air, tout simplement.

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Maurice Pinard Cheminement
17 février 2003
Roquemaure

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Empilage du bois par les bûcherons
1940
Inconnu

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Bûcheron : on engageait un bûcheron par cent cordes à couper. Le bûcheron abat les arbres à la souche (30 centimètres) sur une largeur de 60 à 300 pieds et les coupe en longueur de 8, 12 ou 16 pieds. Il utilise le sciotte et la hache et, dans les dernières décennies, la scie à chaîne. Le poids de la hache varie selon le calibre de l'arbre (2½ à 4 lbs). 60 bûcherons sont requis pour un camp de coupe moyen de 5000 cordes.

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Bûcherons et chevaux
1950

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Contremaître : (jobber) il engage les bûcherons. Il fait le lien entre les travailleurs et la compagnie et c'est lui qui veille à leur juste rémunération. Il marque les chemins d'abattage et distribue les ères de coupe entre les bûcherons. C'est le sous-traitant que la compagnie choisit.

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Superviseur : il travaille pour la compagnie en supervisant les opérations aux chantiers. Il est le guide de sécurité en ce sens qu'il s'assure avec le contremaître de la bonne marche des opérations sans qu'aucun risque inconsidéré ne soit pris par les travailleurs en forêt. Les risques d'accidents sont très présents; il faut donc être prudent.

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Roland Larochelle Métiers exercés au chantier
18 février 2003
St-Laurent de Gallichan

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Arpenteur : employé de la compagnie, il parcourt, calcule et détermine la superficie de coupe et délimite les parcelles à exploiter. Parfois, il marque les chemins d'abattage à la place du contremaître. Le planimètre, la hache et la borne de terrain étaient ses outils de travail.

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Mesureur de bois
1940
Inconnu

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Mesureur : responsable d'évaluer en volume p.m.p. (pied mesure de planche) la production d'un chantier de coupe et le salaire des ouvriers travaillant à leur compte. Il établit également le volume de coupe annuel . Ses outils de travail sont la mesure, la jauge et le marteau du mesureur.

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Commis : engagé par le contremaître, celui-ci prenait bonne note de tous les relevés et calculs que lui rapportait le mesureur. Il tenait les livres et à l'occasion, il pouvait travailler de concert avec le cuisinier pour l'approvisionnement du camp.

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Cuisinier : responsable de la cuisine et des repas trois fois par jour, sept jours par semaine, avec des options à chaque repas. À ses débuts, l'histoire parle de cas où les travailleurs ont dû se mobiliser pour revendiquer une meilleure nourriture, plus variée avec des légumes et des fruits en saison. Le cuisinier s'entoure d'une équipe d'aide-cuisiniers et le travail commence à l'aurore.