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Forêt d'automne dans les Appalaches
1982
Morne de Saint-Sébastien, Québec, Canada
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Nos essences forestières

Nos forêts présentent une bonne variété d'essences forestières qui se marient aux collines et aux vallées des Appalaches.

Les conifères se retrouvent majoritaires avec des espèces commerciales telles le sapin baumier, l'épinette blanche, le mélèze (l'épinette rouge), le pin blanc et le thuya (cèdre).

Les feuillus rencontrés le plus souvent sont l'érable à sucre, l'érable rouge, le bouleau blanc, le bouleau jaune (merisier) et le tremble.

D'autres espèces, commerciales ou non, s'y retrouvent en petites quantités et au fil des années le reboisement en a introduit de nouvelles.

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Besoin de main d'oeuvre
2003
Rivière aux Bluets, Québec, Canada
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Vers 1896, les frères Breakey achètent la quasi-totalité du « township » de Dorset et permettent à quelques entrepreneurs de faire des coupes de bois.

Cependant vers 1925, la rareté des emplois disponibles annonce une période économique difficile. La Compagnie des Breakey place donc des annonces dans les journaux pour offrir du travail à 5000 hommes.

Puis, en 1926, la Compagnie demande les droits de passage sur les terres longeant la rivière aux Bluets, depuis le village de Courcelles jusqu'à Dorset. C'est à ce moment qu'on verra apparaître le «chemin de glace».

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Camp de bûcherons, construit en bois rond
1919
Rivière aux Bluets, Québec, Canada
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Faire chantier:

En arrivant dans les chantiers, la première chose est de construire les camps pour abriter les travailleurs. Au début des années 1900, la sciotte, la hache et le godendart sont à l'honneur.

Tout se fait à bras d'hommes.

Des constructions de bois rond calfeutrées avec de la mousse s'élèvent ici et là en forêt.

On retrouvait habituellement une femme dans chaque camp pour faire la « cookerie ». C'était l'épouse d'un bûcheron qui s'installait avec ses enfants pour nourrir tous ces braves.

Dans les débuts, le cheval est utilisé pour sortir le bois jusqu'au chemin, par la suite, il est remplacé par le tracteur de chantier.

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Écorçage du bois de pulpe
1930
Rivière aux Bluets, Québec, Canada
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De 1926 à 1933, le bois destiné aux pulperies pour en faire de la pâte à papier est coupé en « 4 pieds » et écorcé en forêt pendant l'été.

À partir de 1934, la coupe de bois de sciage vient s'ajouter. Ce bois varie en longueur (12-16 pieds) et sert à la construction ( planches, poutres de toutes grosseurs, bardeaux, etc.).

Au cours de l'hiver, les hommes devaient transporter le bois, bûché pendant l'été, jusqu'au chemin de tracteur et le charger dans de grands « sleighs ».

Le travail se poursuivait jour et nuit car tout le bois devait sortir avant le dégel.

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Du bois destiné au moulin de la Charny Lumber arrive de Dorset
1935
Courcelles, Québec, Canada
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Il est décidé que tout le bois coupé sur le versant de la rivière aux Bluets sera amené au village de Courcelles et expédié par voie ferrée.

Pour ce faire, lorsque l'hiver s'installe, des hommes travaillent à glacer un chemin à deux voies qui pourra porter les tracteurs et leurs charges. C'est ce que l'on a appelé " le chemin de glace ".

Une partie du bois est laissé en passant au moulin de la Charny Lumber pour être scié avant de reprendre sa route. Le plus gros de la production s'accumule près de la gare, en attente d'être chargé dans les wagons par les travailleurs préposés au chargement.

Les employés au transport besognent 10 heures par jour et alternent: une semaine de jour et une semaine de nuit.

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Les planches coupées partent de la Charny Lumber vers la gare de Courcelles
1934
Courcelles, Québec, Canada


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Le barrage de la Charny Lumber
1933
Courcelles, Québec, Canada


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Un voyage de bois de pulpe arrive au village de Courcelles
1927
Courcelles, Québec, Canada
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Ces tracteurs nommés « loghallers » appartenaient aux frères Breakey et pouvaient tirer de 20 à 30 « sleighs ».

Comme le chemin longeait la rivière, il y avait peu de côtes ce qui permettait à un tracteur d'apporter, en un seul voyage, jusqu'à 150 cordes de bois.