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le Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick
5 mai 2004

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Dans les villages et les petites villes partout au Nouveau-Brunswick, le sport a toujours fait partie intégrante du tissu de la communauté. À ce titre, les communautés rurales ont contribué de façon significative et durable au patrimoine sportif de la province. Celle qui a apporté la contribution la plus importante est sans aucun doute la petite ville frontalière de St. Stephen, située aux abords de la rivière Ste-Croix, en face de Calais, au Maine (É.-U.).

Dans le sport comme dans la vie, chaque génération est une source d'inspiration pour la suivante. Même aujourd'hui, les " sportifs " de St. Stephen occupent une place de choix dans le coeur et l'esprit des personnes qui vivent et travaillent dans cette communauté. Les héros sportifs de chez nous met en vedette les réalisations exceptionnelles des athlètes et des équipes qui ont fait partie intégrante de la vie communautaire de St. Stephen depuis le début des années 1900 jusqu'à présent.

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Les comtés du Nouveau-Brunswick
5 mai 2004

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St. Stephen se trouve sur la frontière internationale séparant la province du Nouveau-Brunswick, au Canada, de l'État du Maine, aux États-Unis. La rivière Ste-Croix constitue la partie inférieure de cette frontière. L'histoire de cette rivière du patrimoine canadien et de ses habitants remonte à une époque lointaine, bien avant l'arrivée des explorateurs français Champlain et DeMonts sur l'île Ste-Croix (parfois appelée l'île Dochet) en 1604. Cette expédition marqua l'établissement de la première colonie européenne au nord de la Floride et de la première colonie française en Amérique du Nord. Avant et après cette fatale expédition française, le peuple autochtone de la région, les Pescomodys, pêchait de grandes quantités d'éperlans, de gaspareaux et de saumons dans la rivière Ste-Croix.

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' Dessin d'un Autochtone réalisé par Champlain, 1612 '
1612

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La tribu des Pescomodys faisait partie d'une importante confédération de tribus appelée les Wabanakis, ce qui signifie " peuple de la terre de l'aurore ". Leur territoire natal englobait une vaste région comprenant, dit-on, les provinces du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, ainsi que le nord de la Nouvelle-Angleterre.

Les Pescomodys vivaient dans de petits villages constitués de wigwams (huttes en forme de cône recouvertes d'écorce de bouleau) et de longues maisons. Les wigwams étaient faciles à transporter, mais les maisons longues étaient des structures beaucoup plus permanentes. Les Pescomodys n'étaient cependant pas nomades : ils se déplaçaient uniquement en fonction de leurs habitudes saisonnières et retournaient souvent à l'endroit où leurs maisons longues étaient installées en permanence.

Pour se divertir, les membres de cette tribu chantaient, racontaient des histoires, inventaient des énigmes et jouaient à des jeux de mots. Les Pescomodys jouaient également à ce que nous connaissons aujourd'hui comme le sport de la crosse.

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Carte de la baie de Fundy
1910

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En mars 1604, cinq navires transportant 120 hommes quittèrent le port de Havre-de-Grâce, maintenant nommé Le Havre, en France, dans le but d'établir une colonie dans le Nouveau Monde. Cette expédition française fut dirigée par l'aristocrate Pierre Dugua, sieur de Monts.

L'expédition arriva à l'île de Sable le 1er mai 1604.

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' Dessin d'un navire réalisé par Champlain '
1600

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Par la suite, trois navires transportant 41 des premiers 120 hommes se dirigèrent vers le fleuve Saint-Laurent pour faire du commerce. Deux navires et les 79 autres hommes poursuivirent leur recherche d'un endroit approprié où établir la colonie.

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' Carte illustrant les environs... '
1910

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À la fin de juin, une fois qu'ils eurent exploré l'embouchure de la rivière Saint-Jean, Pierre Dugas et son groupe naviguèrent jusqu' à la baie de Passamaquoddy et la rivière Ste-Croix. Ils découvrirent une île située à l'intérieur des terres près du confluent de ce qui semblait être trois rivières ayant la forme des bras d'une croix. Dugas la nomma ainsi l'île Ste-Croix.

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Île Sainte-Croix
1604

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Ils commencèrent immédiatement à défricher l'île et la côte continentale voisine pour y construire leurs résidences, une cuisine, un entrepôt, un atelier de forgeron et une chapelle. Comme la construction avançait rondement, elle fut achevée à la fin de septembre.