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Une élève du vieux couvent devenue enseignante

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Le 2e couvent, dit des Soeurs du Bon-Pasteur
1890
Château-Richer, Québec, Canada
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Le deuxième couvent de Château-Richer

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C'était au printemps de 1897... Une "maison d'école" d'allure française se tenait là, bien assise sur le promontoire de Château-Richer, en bas de l'escarpement et de la côte de l'église.
Ce bâtiment de trois étages possédait un toit à quatre versants et des lucarnes, une niche au-dessus de la porte d'entrée et un clocheton. Il avait été construit à partir des ruines d'un couvent, lui-même érigé en 1694 et victime des affres de la guerre entre la France et l'Angleterre, en août 1759.
Mais, que se passait-il donc dans son voisinage immédiat, de l'autre côté de l'avenue Royale, l'ancien "Chemin du Roy"?

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La maison face au couvent
1925
Château-Richer, Québec, Canada
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La maison d'en face

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Le 20 mai 1897, Mme Joséphine Vézina, épouse d'Édouard Lacouline, donnait alors naissance à son unique enfant, Marie-Louise.
Le patronyme de Lacouline, celui du père de Marie-Louise, serait d'origine acadienne, le nom original étant Desaulniers de Lacouline.
La "maison d'en face" était couverte de lambris de bois et ses fenêtres étaient de forme ogivale à leur sommet, comme pour les vitraux d'une église. Il y avait, à l'arrière, une mansarde annexée au carré du bâtiment. Elle était partagée par les parents de Marie-Louise et leurs locataires du deuxième. La famille Vézina-Lacouline habitait donc au rez-de-chaussée. Un trottoir en bois parcourait le côté ouest du bâtiment, longé par une clôture.
C'est à l'ombre du 2e, puis du 3e couvent, que Marie-Louise grandira.
La maison des Lacouline est toujours là, face au couvent, mais son revêtement a été refait et le toit a subi des modifications. Elle a changé de propriétaires. On peut remarquer sur cette photographie que la rue Royale était plus basse qu'aujourd'hui, le niveau du sol ayant monté avec les recouvrements successifs de la chaussée.

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Ancienne élève du deuxième couvent
1905
Château-Richer, Québec, Canada
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La voisine d'en face

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Joséphine Vézina avait fréquenté l'école de l'autre côté de la rue. C'était, à l'époque, la "mission " des Soeurs du Bon Pasteur, dont la maison mère était installée à Québec. Des membres de cette communauté religieuse y avaient enseigné de 1870 à 1890. Leur départ avait eu lieu après plusieurs tentatives de réfection et d'aménagement de cette "maison d'école" dont les locaux s'avéraient trop insalubres pour que les religieuses puissent y demeurer. Les eaux d'écoulement provenant de l'escarpement et les crues du fleuve St-Laurent, tout près, maintenaient son sous-sol humide. Les salles étaient exiguës et les enfants ne pouvaient y travailler à l'aise.

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Les cardes de Joséphine
1890
Château-Richer, Québec, Canada
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Servant à peigner ou carder la laine avant de la filer, ces cardes ont été utilisées par la mère de Marie-Louise, Joséphine. À son époque, les femmes devaient être autonomes et pourvoir le plus possible aux besoins vestimentaires de leur famille, en travaillant elles-mêmes les fibres textiles. Marie-Louise a pu ainsi observer les occupations de sa mère et apprendre les choses nécessaires à la vie domestique.

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Marie-Louise Lacouline devenue écolière

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À six ans, chez le photographe
1903
Château-Richer, Québec, Canada
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