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Du couvent à la compagnie de téléphone

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Dans la chronique précédente, nous apprenions que Louisette Drouin, fille de Marie-Louise Lacouline, avait une grande amie, Pauline Guay. Pauline et sa soeur Cécile avaient été adoptées, au décès de leurs parents, l'une par la famille Rancourt, l'autre par l'oncle Thibault et son épouse.

Cécile Guay partage ici ses souvenirs de jeunesse à Château-Richer et au couvent qu'elle a fréquenté de 1942 à 1951.

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Cécile Guay, élève au couvent de 1942 à 1951

Née en 1936, Cécile Guay commence sa vie d'écolière en 1942, à l'âge de 7 ans, au couvent de Château-Richer. Les religieuses qui y enseignent sont de la congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Les classes ne comptent jamais moins de 20 élèves, car les familles sont nombreuses en ce temps-là.

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Apprendre à écrire sur une ardoise

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À chacune son ardoise!
1942
Château-Richer, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


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Cette ardoise a appartenu à Cécile Guay en 1942-43. On utilisait ces petites ardoises avec des bâtonnets d'ardoise en 1ère et 2e années, pour apprendre à écrire. Cela devait sans doute éviter la trop grande consommation de papier qui aurait été onéreuse, les enfants en étant à leurs premiers essais d'écriture et devant exécuter bien des brouillons avant de maîtriser l'alphabet. Les années suivantes, Cécile apprendra à se servir de crayons "au plomb" et de porte-mines dans des cahiers dits "à brouillon"; en 5e et 6e années, elle écrira avec des plumes à encre dans des cahiers au papier différent, blanchi et moins poreux pour ne pas absorber l'encre.

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Le dernier bâton d'ardoise
1940
Château-Richer, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


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Un bâton d'ardoise

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L'heure du dessin

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À vos crayons de couleur!
1943
Château-Richer, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


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Ce cahier appartenait à Cécile Guay-Thibault*, élève au couvent. Il comprend quelques dessins géométriques (exécutés au compas ou à la règle) et thématiques.

*Le nom de Thibault est écrit sur le cahier parce que Cécile Guay était identifiée à l'époque par le nom de son oncle, devenu son père adoptif, à la mort de ses parents.

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En robes noires de laine, même en été
1947
Château-Richer, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE


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À l'époque où Cécile fréquentait le couvent, les fillettes portaient tous les jours un costume : une robe noire, austère, à col blanc. Il fallait couvrir bras et jambes, et porter des bas longs ou des chaussettes qui allaient rejoindre l'ourlet des robes.

Tous les premiers vendredis du mois, les élèves se rendaient à la messe de 6h30.

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En robe et en tunique
1948
Château-Richer, Québec, Canada
ATTACHEMENT DE TEXTE