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Journal Le Franco-Canadien page 427 juillet 1893
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada
Crédits:Bibliothèque et Archives nationales du Québec
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À ses débuts, le journal paraît les mardis et les vendredis. Le coût annuel de l'abonnement est de 2 $. Il compte 4 pages d'un format de 14 pouces sur 21. Les premières années ne sont pas faciles. Comme l'écrira Bourguignon en 1893, le goût de la lecture est loin d'être répandu et, après 3 mois et demi d'existence, Le Franco, comme on le surnomme déjà, ne compte que 355 abonnés dans les comtés de Saint-Jean et d'Iberville.Les pages font place aux nouvelles locales touchant l'agriculture, la vie politique, les événements sociaux, mais rapportent aussi ceux de la scène montréalaise. Elles relatent les débats parlementaires. Les nouvelles d'Europe et des États-Unis occupent un espace important.
En 1867, l'imprimeur Bourguignon vend le journal à Félix-Gabriel Marchand. Ce dernier apporte un nouvel essor au journal en injectant plus de consistance au contenu rédactionnel et en renouvelant sa typographie. Ainsi, la première nouvelle illustrée paraît en octobre 1877. Le journal accorde alors plus d'importance aux nouvelles canadiennes et de la région. Jusqu'en 1879, le journal ne compte que 4 pages, mais il commence à publier 3 fois par semaine, les mardis, jeudis et samedis. Ce rythme de publication est difficile à soutenir et à compter de septembre 1883, il ne paraît plus qu'une fois par semaine. Le prix de l'abonnement annuel est alors réduit à 1 $.
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Vue des ruines, coin des rues Champlain et St-Jacques regardant vers l'est après le grand incendie18 juin 1876
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada
Crédits:Société d'histoire du Haut-Richelieu
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Photographie de la rue Richelieu avant l'incendieAvant juin 1876
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada
Crédits:Société d'histoire du Haut-Richelieu
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