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Félix-Gabriel Marchand. Huile sur toile1897
Crédits:Joseph-Charles Franchère, artiste
Musée du Haut-Richelieu, 1989.10
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Félix-Gabriel Marchand, fils du négociant Gabriel Marchand, un des hommes influents à Saint-Jean au début du XIXe siècle, est notaire de profession. Il est d'abord instruit en anglais, sa mère étant d'origine écossaise. Par la suite, il fréquente le séminaire de Saint-Hyacinthe où il reçoit une éducation influencée par le libéralisme catholique et l'actualité. Figure dominante de son époque, Félix-Gabriel Marchand reste connu aussi comme cultivateur, homme d'affaires, administrateur de la Banque de Saint-Jean et fondateur de la Compagnie manufacturière de Saint-Jean en 1874. Il est élu conseiller municipal en janvier 1858. Il est président de la commission scolaire, marguillier et lieutenant-colonel de milice. Il mène une des plus longues carrières politiques de l'histoire du Québec.3
Journal Le Franco-Canadien page 221 septembre 1867
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada
Crédits:Bibliothèque et Archives nationales du Québec
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Il se hisse du rang de député libéral du comté de Saint-Jean en 1867 à président de l'Assemblée, chef de l'opposition puis premier ministre de la province de 1897 à 1900, année où il meurt en fonction.Il fréquente d'abord les membres du parti libéral québécois, notamment l'oncle de Henri Bourassa, François Bourassa, député de Saint-Jean. Toutefois, Marchand adopte des positions libérales modérées. Il tente sans succès d'instaurer un ministère de l'Instruction publique, mais fait face à l'objection des autorités ecclésiastiques. Dans les pages de son journal, il prône aussi, avant l'heure, l'uniformité des manuels scolaires, l'amélioration du sort des instituteurs et la répartition plus équitable du soutien financier aux institutions.
Être exceptionnel, le " père Marchand ", comme on le surnommait affectueusement, est un homme d'idées et de principes qui supporte mal les contraintes de la politique partisane. Écrivain prolifique, il connaît aussi la renommée littéraire; la France le fait officier de l'Instruction publique et officier de la Légion d'honneur.
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Diplôme d'officier de la Légion d'honneur décerné à Félix-Gabriel Marchand12 septembre 1898
Crédits:Bibliothèque et Archives nationales du Québec, P174 S4 P46
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