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Charles-Joseph Laberge



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Le Canada Français

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L'avocat Charles-Joseph Laberge, un ami de Félix-Gabriel Marchand, devient le premier rédacteur en chef du Franco-Canadien. Tout comme Marchand, il fréquente le Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il pratique d'abord le droit et écrit dans L'Avenir de Montréal, le journal de combat des Rouges. En 1849, il vient s'établir à Iberville où il est élu le premier député du comté (1854-1860) et maire (1855-1857). Il sera aussi maire de Saint-Jean de juin 1867 à janvier 1869. Il participe à la fondation de l'Institut canadien d'Iberville après avoir été l'un des membres actifs de l'Institut canadien de Montréal. Ces institutions étaient des pépinières d'intellectuels prônant des principes démocratiques tels la souveraineté des peuples, le suffrage universel et la séparation de l'Église et de l'État. Laberge est aussi un partisan du régime républicain et de l'annexion du Canada aux États-Unis. Il est contre la Confédération.

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Journal Le Franco-Canadien page 2
22 juin 1867
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada


Crédits:
Bibliotèque et Archives nationales du Québec

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Mais après la condamnation de l'Institut canadien par Mgr Ignace Bourget en 1858, Laberge, homme qui demeure très attaché à l'Église, participe à la fondation de l'Institut canadien-français.

Laberge ne sera à la tête de la rédaction du Franco-Canadien que la première année, mais consentira à y collaborer par la suite. Il retourne à Montréal en 1876 pour assumer la rédaction du journal Le National, organe des libéraux à Montréal. Il est aussi à l'origine d'un autre journal libéral, L'Ordre, publié à Montréal.