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Jean-Charles Chapais (1811-1885)Vers 1880
Crédits:Photographe : Topey
Archives de la Côte-du-sud et du Collège de Sainte-Anne
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En janvier 1873, Jean-Charles Chapais démissionne de son poste de Receveur général. Il souhaite offrir au parti Conservateur un nouveau souffle par l'entrée au cabinet d'une nouvelle figure. L'effet escompté ne suffira pas, car à l'automne 1873, le gouvernement dirigé par John A. Macdonald démissionne en bloc suite au scandale du Pacifique en 1873. Jean-Charles Chapais ne reviendra pas au cabinet même suite au retour du parti Conservateur au pouvoir en 1878. Cependant, il demeurera sénateur jusqu'à son décès.3
Édouard Barnard (1835-1898) et Amélie Chapais (1852-1926)Juillet 1874
Crédits:Tirée de Mémoires Chapais, vol. 2
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Pour célébrer le début de l'année 1873, la famille Chapais est reçue, ainsi que plusieurs bonnes familles de Kamouraska (Chalout, Taché, Michaud, etc.) par monsieur Adolphe-Basile Routhier, alors avocat à Kamouraska, et son épouse. Parmi les invités, on remarque un certain Édouard Barnard, de Varennes, qui est de passage dans la région pour présenter des conférences sur l'agriculture. Il tombe sous le charme d'Amélie Chapais. Ils se marieront l'été suivant.5
Jean-Charles Chapais fils et sa familleVers 1897
Québec (Québec), Canada
Crédits:Photographe : L.E. Livernois
Collection Bernard Chapais
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Du côté de Jean-Charles Chapais fils, une fois complété ses études au Collège Sainte-Anne-de La Pocatière, il prend probablement une année de repos en raison de sa santé fragile. Par la suite, il entre en droit à l'Université Laval en 1872 et obtient son diplôme en 1875. Il s'installe à Kamouraska. C'est d'ailleurs là qu'il dénichera l'âme soeur. En effet, Henriette Michaud, qu'il épouse en 1876, est la fille d'un réputé médecin de cette paroisse voisine de Saint-Denis.7
Jean-Charles Chapais et son épouse Georgina auront la chance de voir naître une nouvelle génération. Tout d'abord, leur fille Amélie donne naissance à son premier enfant (elle en aura 14) en 1875. Il s'agit d'une fille prénommée Marie. Ensemble, elles passeront plusieurs mois à Saint-Denis l'année suivante. À la même époque, Henriette, épouse de Jean-Charles fils, accouchera de son premier enfant, également prénommé Jean-Charles, en 1877. Quelques années plus tard, ils auront également une fille, Anaïs, née en 1882.8
Parcours académique de Thomas Chapais20 juillet 2008
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada
Crédits:Réalisation et narration : Sandro Thornton
Production : Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie
Extrait tiré du DVD : Maison des Chapais; site historique; Plus de 175 ans d'histoire
Photographies : Archives de la Côte-du-Sud et du Collège de Sainte-Anne
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Thomas Chapais, de son côté, suit les traces de son frère, mais surtout de son cousin et ami Gustave Dionne qu'il va rejoindre à l'Université Laval. Ses études en droit terminées, il passe son Barreau en 1879. Cependant, il ne pratique pas le métier d'avocat. En fait, il est engagé comme secrétaire du lieutenant-gouverneur du Québec, Théodore Robitaille. La même année, il se fiance à Hectorine Langevin. Cette dernière est la fille d'Hector Langevin politicien de Québec et ancien collègue ministre de Jean-Charles Chapais, le père de Thomas. Il est d'ailleurs l'un des trois autres canadiens-français Père de la Confédération.10
Finissants de la Faculté de droit de l'Université Laval de 1879Année scolaire 1878-1879
Québec (Québec), Canada
Crédits:Tirée de Mémoires Chapais, tome 3
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Édouard Barnard est nommé directeur de l'agriculture au département d'Agriculture et de Travaux publics à Québec en 1879. Ce changement dans la carrière de l'époux d'Amélie Chapais aura une influence importante dans celle de son frère Jean-Charles. Sous les conseils de son beau-frère, il abandonne le droit pour l'agriculture. Il devient alors l'assistant rédacteur du Journal d'agriculture, dont Barnard est le rédacteur en chef, et il aide celui-ci dans les expériences qu'il mène sur sa ferme de Varennes. Il est aussi un conférencier agricole.12
Édouard Barnard (1835-1898)1880-1898
Québec (Québec), Canada
Crédits:Photographe : Livernois
Collection : Musée de la civilisation
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Fondée en 1881 par Jean-Charles Chapais fils et Édouard Barnard, la Beurrerie de Saint-Denis deviendra la première école de transformation laitière en Amérique du Nord. Située dans un ancien entrepôt inutilisé devant la maison familiale, la beurrerie permettra de former une cinquantaine d'agriculteurs de la région aux rudiments de la transformation laitière. L'expérience fut malheureusement de courte durée, mais sera déterminante pour Jean-Charles Chapais fils. D'ailleurs, le gouvernement québécois lui offrira la responsabilité de surveiller la production de beurre et de fromage dans la province. Pour Saint-Denis, la beurrerie continuera de produire du beurre et du fromage pendant plusieurs années par le biais de particuliers qui prendront le relais.14
Vue extérieure de la Beurrerie de Saint-DenisVers 1970
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada
Crédits:Photographe : inconnu
Archives de la Côte-du-sud et du Collège de Sainte-Anne
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