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Cette histoire débute en 1811 dans la maison familiale d'un cultivateur et marchand de Rivière-Ouelle. Julienne Ouellet, épouse de Jean-Charles Chapais, vient de donner naissance à l'aîné de leurs fils. Il portera le nom de Jean-Charles, tout comme son père.

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Présentation de Jean-Charles Chapais
20 juillet 2008
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Réalisateur : Sandro Thornton
Production : Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie
Extrait de : "Maison des Chapais, site historique, plus de 175 ans d'histoire"
Photographies : Archives de la Côte-du-Sud et du Collège de Saint-Anne

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Après avoir complété ses études primaires dans son village, le jeune Chapais quitte la région pour poursuivre ses études au Séminaire de Nicolet à l'âge de 12 ans.

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Ancien séminaire de Nicolet
Vers le milieu du 19e siècle
Nicolet (Québec), Canada


Crédits:
Artiste : inconnu
Archives de la Côte-du-Sud et du Collège de Sainte-Anne

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Carte postale du Château Frontenac
Entre 1892-1920
Québec (Québec), Canada


Crédits:
N.A.C. 1998.232
Collection Musée régional de Kamouraska

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Après un passage de 8 ans à Nicolet, Jean-Charles Chapais complète ses apprentissages académiques par deux ans de cours en anglais auprès du révérend Daniel Wilkie à Québec. Cet écossais, de confession presbytérienne, était un enseignant renommé. Il a enseigné à plusieurs membres de l'élite québécoise, tant anglophone que francophone. Il a aussi plaidé pour ouvrir l'enseignement aux masses. Pour Jean-Charles Chapais, cette période lui procure la possibilité d'apprendre la maîtrise parfaite de la langue anglaise, mais aussi de créer des liens avec la grande société de Québec, ce qui lui servira plus tard dans ses fonctions de marchands, mais aussi d'homme politique.

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Maison Chapais
vers 1912
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Archives de la Côte-du-sud et du Collège de Sainte-Anne

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Le 14 janvier 1833, Jean-Charles Chapais, alors âgé de 21 ans, se porte acquéreur, grâce à son père, de deux terrains dans le fief de Saint-Denis. C'est sur ces terrains qu'il fait construire sa nouvelle résidence qui hébergera notamment son magasin général.

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Vue sur le village de Saint-Denis-De La Bouteillerie
1930-1940
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Archives de la Côte-du-Sud et du Collège de Saint-Anne

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Quelques mois plus tôt, une entente avait été signée chez le même notaire pour la vente d'un terrain voisin à Pierre Viau. Curé desservant de Rivière-Ouelle, il souhaitait permettre à la future paroisse de Saint-Denis d'avoir un terrain accessible et disponible pour l'érection de sa première église. Il aura aussi un allié indéfectible en ce commerçant et pratiquant convaincu qu'est Jean-Charles Chapais.

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Vue de l'est du village à partir du clocher de l'église
Vers 1936
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : Horace Miner
Archives de la Côte-du-sud et du Collège de Sainte-Anne

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L'établissement d'un commerçant sur le coteau, lieu de passage du chemin du Roy, mais loin du second rang où l'on retrouvait la majeure partie des résidents de cette vieille seigneurie, permettra la naissance réelle d'un noyau villageois autour de la résidence de monsieur Chapais. C'est désormais sur le premier rang que s'installeront les artisans et ouvriers au lieu du rang du Bras où l'on retrouvait la résidence du seigneur et le moulin à vent. C'est là aussi que s'établira la première église de Saint-Denis.

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Vue de la Grève de Saint-Denis-De La Bouteillerie
1900-1920
Saint-Denis-De La Bouteillerie (Québec), Canada


Crédits:
Photographe : inconnu
Collection : Jean Chapais
Tiré de "L'Album d'un village; Saint-Denis-De La Bouteillerie, 1841-1911"

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Jean-Charles Chapais est un commerçant dont les affaires prospéreront bien. Une certaine diversification de ses entreprises n'y sera pas étrangère. Outre son magasin, il est aussi producteur agricole. En 1839, il acquiert également des droits de pêche sur le fleuve dans le secteur de Cap-au-Diable à Saint-Denis. On y pêche le saumon, l'alose, l'esturgeon, l'anguille, la sardine et le hareng. Tous ces produits, incluant ceux agricoles, sont distribués sur les marchés de Québec et donnent les liquidités pour l'achat des biens vendus dans son magasin.