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À la fermeture de la mine Bralorne Can-Fer Resources en 1971 et devant la disparition imminente de la collectivité, trois frères venus des basses-terres du Fraser voient des possibilités d'affaires dans ce qui reste des villages de Bralorne et Pioneer.

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En 1972, Frank, John et Gerry Whiting réussissent à obtenir tous les terrains de l'entreprise, à l'exception de la propriété de la mine (environ 1 000 acres) auprès de Bralorne Mines Ltd. Les Whiting font une offre à la compagnie au moment où Gold Dust Twins, un groupe environnemental, espère acquérir la propriété. Un accord est conclu entre la mine et les frères Whiting, qui fondent Marmot Enterprises.

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En 1972, Marmot Entreprises amorce la revitalisation des trois sites de Bralorne. Frank est ingénieur minier et géologue, John est chef de chantier et Gerry a de l'expérience en matière de pipeline. Disposant du temps et des fonds nécessaires, les trois frères entreprennent de moderniser les systèmes d'aqueduc, d'égout et d'éclairage des rues. Par la suite, ils déposent une demande auprès du district régional afin de subdiviser toutes les propriétés résidentielles.

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Annonces de maisons et de propriétés à vendre par Marmot Enterprises (1972).
1972
Deuxième site de Bralorne, Bralorne (C.-B.), Canada.


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D'autres améliorations sont apportées aux sites. Une nouvelle caserne de pompiers est construite, et le service de pompiers volontaires de Bralorne est formé. Le Bralorne-Pioneer Museum est également créé. De nombreux artefacts, outils et objets abandonnés dans la collectivité sont donnés par les frères Whiting.

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Bralorne-Pioneer Museum.
8 décembre 2004
Deuxième site de Bralorne, Bralorne (C.-B.), Canada.


7

Annonce de propriétés à vendre à Bralorne.
1972
Journal Vancouver Sun, Vancouver (C.-B.), Canada.


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Après avoir investi des sommes importantes dans le projet et rénové les propriétés résidentielles, les frères Whiting décident de faire de la publicité dans les journaux de la ville afin de commencer à vendre certaines de ces propriétés et de récupérer une partie de leur investissement. Le plan initial consistait à former un « village de retraite », mais sans hôpital ni médecins à une distance raisonnable, il devint de plus en plus évident que de vendre des « propriétés récréatives » aurait plus de chances de succès.

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Dépliant pour Marmot Enterprises.
1972
Deuxième site de Bralorne, Bralorne (C.-B.), Canada.


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Vue de la rue principale de Bralorne, au-dessus de la mine.
1972
Premier site de Bralorne, Bralorne (C.-B.), Canada.


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Dans les années suivantes, des résidences et des immeubles commerciaux sont achetés par des particuliers à l'échelle de la province et du pays. Certains des premiers habitants qui avaient décidé de rester dans les environs retournent même acheter la maison qu'ils louaient autrefois à la compagnie minière.

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Hôpital de Bralorne (1980).
1982



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Bralorne a maintenant une raison de ne PAS devenir une ville fantôme. Les maisons se vendent et les gens commencent à passer leurs fins de semaine et leurs vacances à leur résidence secondaire. Bientôt, la collectivité commence à se développer : de nouveaux arrivants achètent des maisons pour y demeurer à l'année, et les anciens profitent des excellents prix de ces maisons toutefois modestes. L'hôpital de Bralorne, maintenant vide, est vendu à titre d'immeuble de placement. Le bâtiment n'a pas encore réalisé son plein potentiel, mais on le trouve toujours à flanc de colline, sur le deuxième site, ce qui permet aux touristes de le prendre en photo lors de leur visite du village.

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Hôpital de Bralorne (1985).
1985
Deuxième site de Bralorne, Bralorne (C.-B.), Canada.