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Vente et exportationD'abord façonnés afin de combler le manque d'assaisonnement pour la nourriture, les produits de l'érable sont conçus pour les seuls besoins du producteur. Cette denrée sous forme de pain de sucre, de sirop et de tire prend une place importante dans l'alimentation de la famille du sucrier du XIXe et XXe siècle. Le pain de sucre est le produit qui se conserve le plus aisément. La consommation de ces aliments est alors habituellement réservée à la famille et aux amis proches.
Suite à des surplus de productions et au développement des villages et des marchés, plusieurs sucriers décident de vendre une partie de leurs produits. Un marché local s'établit donc, créant, par le fait même, un revenu de plus pour les producteurs. Ces échanges subsisteront longtemps. Encore aujourd'hui, certains producteurs ont de fidèles clients chaque année écoulant ainsi leur marchandise.
Vers les années 1914-1916, certains acériculteurs observent des variations dans la tarification ainsi que la qualité de certains produits. Afin de normaliser ces écarts, des sucriers se regroupent pour la première fois afin de former la "Société coopérative du sucre et du sirop d'érable". L'idée d'envoyer des cadeaux de sucre de Noël en Europe est prise par la nouvelle société. La réputation de ces cadeaux se répand en Angleterre ainsi qu'en France. Ceux-ci commandent rapidement des tonnes de sucre. Ces opportunités font rapidement grandir l'industrie des produits de l'érable.
Par contre, la société coopérative est encore petite et fragile. À l'aide du ministre de l'agriculture, une nouvelle société est crée en 1924 : les Producteurs de sucres d'érable du Québec. Cette coopérative est maintenant plus sévère sur les produits des acériculteurs inscrits. Plus le temps avance et plus l'acériculture s'industrialise.
En 1966, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec est crée afin de défendre les intérêts et les droits des acériculteurs.
La quantité et la qualité des productions diffèrent d'une année et d'un endroit à l'autre. De fait, les produits de l'érable sont à la merci de mère nature, ce qui ne permet pas toujours une année de sucres satisfaisante. En outre, l'offre et la demande influence énormément la vente ainsi que le prix de tels produits.
Après maints épreuves et changements de mentalité et de production, les produits de l'érable se retrouvent maintenant dans plusieurs pays à travers le monde.
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Bonbon à l'érablevers 2010
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Maison de l'érable, Ste-Marie de Beauce
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Produits diversLes premiers produits offerts à la population sont le sirop d'érable, la tire ainsi que le sucre dur aussi appelé pain de sucre.
La demande et la technologie augmentant, les producteurs ont pu offrir une plus grande diversité de produits. En effet, en plus du sirop et du sucre dur, on vend du sucre mou, du sucre granulé, du beurre d'érable et de la tire. Il est également possible de retrouver de l'alcool, des friandises, du vinaigre, des confitures… Les différents produits sont maintenant pratiquement infinis !
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Brandy à l'érablefin du 20e siècle
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius-Barbeau
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Contenants à sirop d'érablefin du 20e siècle
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius-Barbeau
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Contenants de sirop d'érablefin 20e siècle, début 21e siècle
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius-Barbeau
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Contenants de tire d'érablefin du 20e siècle
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius-Barbeau
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Cornet à l'érabledébut du 21ème siècle, vers 2010
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius-Barbeau
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Contenants à sucre d'érablefin du 20e siècle
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius Barbeau
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Boîtes de conserve pour le sirop d'érablefin du 20e siècle, début du 21e siècle
Saint-Joseph-de-Beauce (Québec), Canada
Crédits:Photo: Jean-Pier Fortin
Musée Marius-Barbeau
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Produits de l'érableÉté 2010
La maison de l'érable, Sainte-Marie (Bce), Canada
Crédits:Photo: Marilie Labonté
Maison de l'érable, Ste-Marie de Beauce
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Produits divers offerts à la maison de l'érableÉté 2010
La maison de l'érable, Sainte-Marie (Bce), Canada
Crédits:Photo: Marilie Labonté
La maison de l'érable
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Divers produits de l'érableÉté 2010
La maison de l'érable, Sainte-Marie (Bce), Canada
Crédits:Photo: Marilie Labonté
La maison de l'érable
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Classification fédérale et provinciale du sirop d'érableDe nos jours, il existe deux sortes de classification du sirop d'érable, soit celle du gouvernement fédéral et celle du gouvernement provincial. Les acériculteurs et les acéricultrices du Québec ont la possibilité de d'adopter l'une ou l'autre classification. Or ils doivent se conformer aux normes fédérales s'ils désirent exporter leur sirop dans une autre province ou dans tout autres pays.
Classification fédérale
La classification fédérale est divisée en trois catégories regroupant cinq niveaux de sirop. Ces niveaux sont, entre autres choses, déterminés selon la limpidité et la densité du sirop. Ainsi, dans la catégorie numéro un, on retrouve des sirops extra-clair, clair et médium qui ne fermentent pas et qui possèdent un goût d'érable plus prononcé selon la couleur. Dans la catégorie numéro deux, on retrouve un sirop ambré plus goûteux. Puis, dans la catégorie numéro trois, il y a des sirops foncés allant de l'extra-clair à l'ambré. Cette catégorie possède des sirops sans odeur ou ayant un arrière-goût déplaisant de caramel ou de sève.
Classification provinciale
La classification provinciale a deux catégories contenant chacune cinq classes de sirop se divisant selon la couleur, la limpidité, la densité ainsi que la saveur. Dans la catégorie numéro un, il y des sirops extra-clair, clair, médium et ambré. Ils sont limpides, de couleurs uniformes et possèdent la saveur caractéristique d'érable. La catégorie numéro deux possède des sirops limpides extra-clair à ambré. Or ces types de sirop peuvent avoir un arrière-goût de caramel ou de sève.
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