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Les Women's Institutes ont été à l'origine de plusieurs groupes de femmes qui ont eu du succès et qui ont contribué à leur communauté en s'attaquant à des problèmes de la vie quotidienne.Les objectifs des Women's Institutes consistaient à l'amélioration de la qualité de vie de membres vivant dans des communautés rurales, en termes d'éducation et de santé, mais également en termes de vitalité sociale et économique. Les premiers Women's Institutes avaient comme priorité l'éducation des femmes qui étaient aussi des mères vivant sur des fermes familiales.
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Le Women's Institute a été fondé en 1897 par une femme du nom d'Adelaide Hoodless, de Stoney Creek en Ontario. Le Women's Institute est né en réponse à un évenement survenu dans la vie de Mme Hoodless, soit le refus d'accepter la mort de son bébé causée par l'indigestion de lait contaminé. À la suite de cette tragédie, Mme Hoodless a juré de consacrer le reste de sa vie à l'éducation des femmes afin que ce type d'incident, malheureux et trop fréquent à l'époque, ne soit plus la cause du décès prématuré de jeunes enfants. À la fin de l'année 1897, le Women's Institute de Stoney Creek comptait 75 membres. Le Women's Institute s'est rapidement étendu à travers l'Ontario et des branches ont commencé à se former dans d'autres provinces canadiennes.La majorité des membres des Women's Institute appartenait à des communautés rurales et la plupart étaient anglophones.
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Mme Adelaide Hunter Hoodless et ses enfants: Edna, Muriel et BernieVers 1887
Crédits:Bibliothèque et Archives Canada, Fonds Federated Women's Institutes of Canada (R2976-0-3-E),PA128887
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Pour le foyer et pour le pays"Une nation ne peut s'élever au dessus du niveau de ses foyers, les femmes doivent donc travailler et étudier ensemble afin d'élever leurs foyers au niveau le plus élevé possible."
Adelaide Hoodless, fondatrice du premier Women's Institute à Stoney Creek, Ontario, Canada.
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Carte postale de la propriété familiale rurale d'Adelaide Hunter HoodlessSt-George, Ontario, Canada
Crédits:Centre de ressouces pour l'étude des Cantons-de-l'Est, P027/015,Sherbrooke County Women's Institutes
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Carte postale du parloir et de la chambre à coucher de la maison d'Adelaide Hunter Hoodless1850-1881
St-George, Ontario, Canada
Crédits:Centre de ressouces pour l'étude des Cantons-de-l'Est, P027/018,Sherbrooke County Women's Institutes
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Federated NewsJanvier 1947
Crédits:Federated News, vol. 1, no. 20, Janvier 1947, p. 1
Centre de ressources pour l'étude des Cantons-de-l'Est, P027, Sherbrooke County Women's Institutes
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Federated NewsJanvier 1947
Crédits:Federated News, vol. 1, no. 20, Janvier 1947, p. 4
Centre de ressources pour l'étude des Cantons-de-l'Est, P027, Sherbrooke County Women's Institutes
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Assiette commémorative du Women's Institute1997
Crédits:Collection privée de Gwen Parker
Photo de Chloe Southam
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Travailler pour le progrès"Le Women's Institute cherche à élever les standards des arts ménagers, à maintenir la tradition nationale des travaux d'artisanat, à promouvoir l'éducation - particulièrement en zones rurales -, à améliorer le bien-être des enfants et la santé publique, à enseigner les valeurs de la citoyenneté canadienne, à transmettre un réel esprit patriotique et à promouvoir l'unité universelle et une connaissance de l'international."
Jane C. Pearson, auteure, et Wendy Lessard, ed., A Brief History of Women's Organizations in Lennoxville, Lennoxville, Université Bishop's, 1974, p.5.
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La région historique des Cantons-de-l'Est se situe au sud du fleuve St-Laurent, entre les rivières Richelieu et Chaudière. Le terme "canton" fait référence à la division de l'espace, utilisée par l'administration coloniale britannique pour la concession d'un territoire, et qui consiste en un lot de terre carré de 16.6 km de côté. Avec l'arrivée des premières familles loyalistes autour de la baie Missisquoi dans les années 1780, et l'établissement de pionniers provenant de la Nouvelle-Angleterre au tournant du siècle, les Cantons-de-l'Est accueillirent une population de descendance américaine. La guerre de 1812 a mis abruptement fin à cette immigration. Lorsqu'il reprit, après 1820, le mouvement migratoire en provenance des États-Unis était accompagné d'un autre mouvement similaire en provenance des Îles britanniques. Ainsi, après 1815, des familles en provenance d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande commencèrent à s'établir dans la région. Même si quelques familles francophones se sont aussi établies dans la région au cours de la première moitié du 19e siècle, la majeure partie des Cantons-de-l'Est étaient alors occupée par des communautés anglophones d'origine américaine ou britannique. Ainsi, une société présentant des traits originaux, influencée par la culture de la Nouvelle-Angleterre, s'est développée dans les Cantons-de-l'Est et fait maintenant partie de l'héritage de la région, même si la proportion linguistique dans la région s'est inversée, les francophones étant aujourd'hui plus nombreux que les anglophones.12
Carte des Cantons-de-l'Est1928
Crédits:Centre de ressources pour l'étude des Cantons-de-l'Est, cartothèque de la vieille bibliothèque
Canada, Ministère de l'intérieur, "Feuillet Québec et Montréal", 1928
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Cantons et comtés des Cantons-de-l'Est1939
Crédits:Jean I. Hunter, The French Invasion of the Eastern Townships: A Regional Study
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Pont couvert dans les Cantons-de-l'EstVers 1900
Crédits:Centre de ressources pour l'étude des Cantons-de-l'Est
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