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L'oeuvre des MadeleinesAprès le transfert de l'Hospice de la Miséricorde, l'édifice, renommé Maison de Béthanie, devient le creuset d'une nouvelle oeuvre, celle des Madeleines de Béthanie, association issue de l'oeuvre du refuge Sainte-Madeleine.
Sous la direction des Soeurs du Bon-Pasteur, les Madeleines de Béthanie forment "une association pieuse agréée par l'Église, prononçant des voeux et vivant à la manière des religieuses". (L'Action catholique, 19 décembre 1929)
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Article de l'abbé Louis-Émile Hudon, aumônier du Refuge Sainte-Madeleine19 décembre 1929
Québec (Québec), Canada
Crédits:L'Action catholique, 19 décembre 1929
Archives Bon-Pasteur
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Les fondatrices de la Maison de BéthanieNeuf soeurs du Bon-Pasteur sont nommées dès juillet 1929 à la direction de la Maison de Béthanie qui a besoin d'un "grand ménage" et de réparations. On effectue également des modifications importantes à l'édifice afin d'offrir des locaux adéquats, tant aux Madeleines qu'aux religieuses.
Pour identifier la nouvelle mission du bâtiment, on fait fabriquer deux plaquettes "Maison de Béthanie" pour les portes extérieures : "... une belle grande noire, avec lettres d'or, audessus (sic) de la porte principale, l'autre, plus petite, blanche avec lettres bleues, pour la porte elle-même". (Annales de la Maison de Béthanie, 15 novembre 1929)
L'ouverture officielle a lieu le 18 décembre 1929.
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Groupe des religieuses chargées de la fondation de la Maison de Béthanies.d.
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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Les Madeleines de BéthanieLes premiers travaux terminés, un groupe de treize Madeleines ayant choisi de vivre en recluses arrivent à la Maison de Béthanie.
Mais qui sont-elles ces Madeleines de Béthanie? Au commencement, l'Association réunit des femmes ayant vécu une réhabilitation spirituelle au refuge Sainte-Madeleine, qui ont choisi de "se sanctifier loin du monde, dans la prière, la pénitence et le travail, et dans la pratique des voeux de Pauvreté, de Chasteté et d'Obéissance (sic)". (Constitutions de l'Association des Madeleines, 1929)
Plus tard, l'Association accueillera également dans ses rangs des femmes qu'un handicap physique empêche d'entrer dans une congrégation religieuse ainsi que des personnes de "moeurs irréprochables, éprises d'humilité". (Le Petit Courrier du Bon-Pasteur de Québec, nov.-déc. 1943)
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Premières recluses de la Maison de Béthanies.d.
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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Madeleine Mary (1845[?]-1939)s.d.
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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Des pensionnaires dans la Maison de BéthanieUne des mesures mises de l'avant dès 1929 pour aider la Maison de Béthanie à obtenir une autonomie financière est de continuer à réserver des chambres pour l'accueil de pensionnaires. Certaines de ces pensionnaires vont vivre dans la Maison de nombreuses années. Quelques-unes vont même y demeurer jusqu'à leur mort.
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Carte mortuaire de madame Emma Chabot, dame pensionnaire décédée à la Maison de Béthanie.1941
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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Des étudiantes dans la Maison de BéthanieLa Maison de Béthanie, étant située à proximité de l'Université Laval, les religieuses peuvent compter sur une nouvelle source de revenus. À partir des années 1930, des religieuses de différentes congrégations qui poursuivent des études, parfois au niveau du doctorat, sont accueillies comme pensionnaires. La majorité de ces étudiantes sont originaires des États-Unis.
L'annaliste parle de la Maison comme étant "l'Hôtel de la Fraternité". (Annales de la Maison de Béthanie, 27 juillet 1935)
Elle note également : "L'amitié s'établit vite entre Soeurs au service du même Bon Dieu malgré les différences de costume et de coutume!" (Annales de la Maison de Béthanie, 28 juin 1948)
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Étudiantes religieuses1942
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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Étudiantes religieuses des cours d'été1945
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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La vie des MadeleinesLa vie des Madeleines est régie par deux documents officiels : les Constitutions et le Coutumier.
Les Constitutions présentent les buts et règles de l'Association ainsi que les étapes pour devenir Madeleine de Béthanie. La teneur de ce document démontre que l'austérité de la vie des Madeleines est semblable à celle vécue par la majorité des congrégations religieuses à la même époque.
Le Coutumier fixe dans le détail les points et coutumes non abordés dans les Constitutions. C'est à ce dernier document que doit se référer la Madeleine pour tous les aspects de la vie quotidienne : temps de prières, activités, vêtements, livres, repas, etc. À titre d'exemple, au déjeuner, la Madeleine mange "du gruau de blé et du lait, de la viande : hachis, ragoût, tête de fromage ou autre préparation". (Le Coutumier, 1931-1933)
Adeptes, avant l'heure, de la simplicité volontaire et de l'écologie, les Madeleines se "feront un devoir de tout ménager : le linge, la lumière, l'eau, les livres, le papier, etc. Elles useront de toutes choses bonnement, mais en esprit de pauvreté afin de ne pas s'exposer à pécher contre la justice, ni contre la pauvreté". (Le Coutumier, 1931-1933)
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Les Constitutions des Madeleines de Béthanie1929
Québec (Québec), Canada
Crédits:Archives Bon-Pasteur
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