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Que sont devenus les doukhobors?Les Sons of Freedom, la faction qui était en faveur de l'activisme, sembla s'agrandir à la suite de la disparition de la CCUB. Certaines de leurs doléances concernaient l'assimilation forcée, l'insistance du gouvernement provincial pour que les enfants doukhobors aillent à l'école publique, et diverses autres questions dans les années 1940, 1950 et 1960. Depuis le milieu des années 1970, les Sons of Freedom sont toutefois plus ou moins inactifs.
Les Independents de la Saskatchewan sont en bonne partie demeurés prospères, pour ce qui est des fermiers du moins. Certains avaient démarré des entreprises privées avant les Community Doukhobors. Ils existent et prospèrent toujours, comme la plupart des autres doukhobors.
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Bâtiments de la cour extérieure29 juillet 2003
Castlegar, C.-B., Canada
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Prière de l'école du dimanche des doukhobors au musée29 juillet 2003
Castlegar, C.-B., Canada
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Aujourd'hui, les trois factions distinctes existent toujours et elles entretiennent des rapports cordiaux et harmonieux. Elles unissent leurs forces dans un but commun : faire la promotion de la paix et de la fraternité entre les humains. Le Council of Doukhobors in Canada est une organisation composée de membres des trois factions qui se prononce en tant que comité sur des questions communes. Il s'agit d'une ramification des Unity Committees qui furent formés pour coordonner et célébrer deux centennaires importants, soit l'anniversaire de la destruction des armes en 1895 et celui de l'émigration des doukhobors au Canada en 1899.Ces comités furent formés par des représentants des différentes factions doukhobores des trois provinces de l'Ouest et démontrent que les doukhobors peuvent travailler efficacement et harmonieusement ensemble. Il s'agit d'un objectif noble que s'est fixé le Council of Doukhobors in Canada. Jusqu'ici, des réalisations comme la relance de la restauration du pont suspendu de Brilliant, les réunions annuelles d'unités dans toutes les provinces et d'autres nobles causes, montrent que les doukhobors travaillent ensemble pour atteindre leur objectif difficile à atteindre, soit « Travailler et avoir une vie paisible ».
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Première partie de l'entrevue avec le maire de Castlegar, Mike O'ConnorFévrier 2005
Ooteshenie, C.-B., Canada
Crédits:Alex Konkin, intervieweur
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Où sont les doukhobors aujourd'hui? Partout.Ils sont devenus médecins, avocats, peintres, menuisiers, jardiniers, artistes, mécaniciens, électriciens, infirmières, écrivains, musiciens, informaticiens et serveurs. Et comme c'est le cas pour tous les autres groupes ethniques, ils doivent compter aussi des chômeurs dans leurs rangs. Ils vivent en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et dans d'autres provinces canadiennes. Ils ne vivent plus dans des communes. Ils vivent plutôt seuls ou avec leur famille un peu partout dans le monde.
(Vidéo : Alex Konkin interviewe Mike O'Connor, le maire de Castlegar, en Colombie-Britannique, en février 2005 - première partie)
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Deuxième partie de l'entrevue avec le maire de Castlegar, Mike O'Connor16 septembre 2004
Ooteshenie, C.-B., Canada
Crédits:Alex Konkin, intervieweur
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Bon nombre des réalisations des doukhobors, leurs ?uvres d'art, leur artisanat, leur musique et bien d'autres choses font aujourd'hui partie de la mosaïque canadienne. La demeure de Peter V. Verigin, à Veregin, en Saskatchewan, est un musée et un site du patrimoine national.Le pont suspendu de Brilliant est également classé site du patrimoine national. Des démarches sont en cours pour le transformer en pont piétonnier et en parc régional. Et dans toutes les expositions mondiales, on demande à une chorale doukhobore de venir chanter. Mais le bortch et les pyrahis sont sans doute parmi les plus grandes contributions des doukhobors au Canada et dans le monde.
(Vidéo : Alex Konkin interviewe Mike O'Connor, le maire de Castlegar, en Colombie-Britannique, en février 2005 - deuxième partie)
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Le Doukhobor Village MuseumDans la brochure du musée, on peut lire que « le Doukhobor Village Museum est un village complet, représentatif des quelque 90 villages doukhobors de la région de Kootenay-Boundary. Le village vous transportera dans cette culture calme et paisible. Vous y verrez le célèbre four à pain russe (petch) et le bain de vapeur (banya), des outils faits à la main et des vêtements de lin et de chanvre, dans le contexte traditionnel d'un village comptant dix bâtiments. Vous ressentirez la tranquillité d'un mode de vie simple et holistique tel que vécu autrefois ». Dans ce cas-ci, le texte promotionnel est plutôt fidèle à la réalité.
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La dom (maison) principale du Doukhobor Village Museum29 juillet 2003
Castlegar, C.-B., Canada
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Au début des années 1960, de nombreux résidants de la région de Kootenay remarquèrent que les villages disparaissaient. Certaines personnes achetaient les maisons pour y vivre ou pour récupérer des matériaux de construction. Certains villages furent incendiés. Des artefacts étaient vendus un peu partout en Amérique du Nord à des collectionneurs voraces. Plusieurs citoyens inquiets comprirent qu'ils devaient intervenir rapidement pour conserver la mémoire de ce mode de vie à l'intention des générations à venir.12
Exposition de la salle des textiles29 juillet 2003
Castlegar, C.-B., Canada
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Vestiges d'un village doukhoborAnnées 1970
Brilliant, C.-B., Canada
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Lorsque la Kootenay Doukhobor Historical Society (KDHS) fut créée en 1966, aucun village n'était dans un état permettant d'y aménager un musée. Un des projets de la société consistait à construire une maison communale comme première étape de la reconstitution d'un village complet. Ce projet fut mis en ?uvre dans le cadre du centenaire Castlegar-Kinnaird de la Colombie-Britannique, célébré en 1971 à l'occasion du centième anniversaire de la province.Depuis sa fondation, la KDHS a créé une destination touristique unique non seulement en Colombie-Britannique, mais aussi dans le monde entier. Il s'agit d'une fenêtre sur la culture florissante des doukhobors du Canada, ainsi que sur les liens avec leurs ancêtres russes. Le dernier ajout majeur fut fait en 1995 grâce à une subvention d'infrastructure. Cela a permis d'installer un système d'aqueduc moderne et de terminer l'aménagement des bâtiments du village.
Le Doukhobor Village Museum demeure une ressource communautaire, éducative et touristique pour les résidants de la région et les voyageurs du monde entier. Grâce au bouche à oreille, à la publicité sur Internet et à de nombreux documentaires, le Doukhobor Village Museum a attiré l'attention de gens de partout. À ce jour, le livre des visiteurs a été signé par des gens de la Russie, du Kazakhstan, de l'Alberta, de la Colombie-Britannique, du Québec, de l'Oregon, de l'État de Washington, de l'Angleterre, de l'Ontario, du Texas, de l'Allemagne, du Montana, de l'Australie, de l'Autriche, du Wisconsin, de la Hollande, de l'Idaho, de la Suisse, du Minnesota, de la Californie, de la Belgique, de la Caroline du Sud, de l'Écosse, d'Hawaii, de l'Italie, de la Nouvelle-Zélande, de la Suède, de la France, de l'Irlande et de la Norvège, soit un total de 73 endroits dans le monde.
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